tag:blogger.com,1999:blog-50245766720237734492023-11-16T06:09:19.217+00:00le théâtre transitoiremathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.comBlogger684125tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-6564021906435139972023-03-14T11:20:00.005+00:002023-03-14T11:27:47.272+00:00Emporté par la foule
<p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En voyant la foule, l’on peut éculer les
procédés. Dans le métro, dans la rue, là, lors d’un lotto à grande échelle,
dans un stade, on peut se permettre des mises au point grossières. Et, des
nouvelles foules invisibles, celles des écrans, on peut se permettre un grain
faible, des pixels de Samsung. On peut parfaitement utiliser une machine de
prise de vue pauvre, un matériel de montage gratuit, donc pauvre. Alors j’écule
les procédés. Arrêt sur image, ralenti, accélération, superposition. Etre
grossier en cinéma, comme elle est, la foule, grossière en société. Etre facile
comme elle est facile. Je peux juste en vouloir un tout petit peu plus face à
elle qui ne voudra jamais moins. Je vais la montrer en cinéma, en mouvement,
elle qui est l’effet et la cause de tous nos statismes. Oui, il faut que tout
change pour que rien ne change. La foule en est le garant. Si nos drames sont
les mêmes que ceux d’Homère, c’est parce qu’elle est, dans la tragédie, et la
scène et le destin. Le chemin de la foule est large, long et s’intrique en
lui-même. Pour ceux et celles qui ont un petit peu d’amour du monde, n’y reste
qu’une rime ou deux sur les paysages des catastrophes. Un peu de formes, dans
un monde sans fond. Le chemin est fait pour la foule. Il est droit. Le route
est promise, comme la bonne parole. Les oeillères de la foule sont les ornières
de notre chemin.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p>
<p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Après avoir achevé la littérature et la
musique, la peinture, on aurait pu croire au cinéma. Avec la couleur et le son,
on aurait pu imaginer que cet art mineur réussirait à instiguer suffisamment de
réalité dans la banalité, de compassion dans la bêtise et dans l’horreur pour
que cette foule sache se détacher de ses lâchetés quotidiennes et trouve, dans
sa médiocrité, un tout petit peu de courage pour que ses enfants traversent des
cauchemars moins atroces que ses parents. Alors autant garder le noir et blanc,
pour la défaite de l’image et du mot. Cette foule qui ne veut pas se voir, on
ne peut la filmer qu’au rayon x. Avec l’image, on ne peut plus rien espérer.
Game over. La foule est sevrée. Elle attend des exécutions en direct. Mais,
comme je l’ai dit, elle l’était déjà avant l’image. Paul le savait et le “Dit
du Genji” ne parle que d’amour.</span></p>
<p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p>
<p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La foule est une fête. De la cochonnaille, un
tire-pipe, des familles nombreuses. Ce que ce monde pousse à l’obscène, c’est
le simple fait de vivre. La mythologie du guerrier est inversée. Chaque strate
de ton quotidien fait de toi, le meilleur soldat de la pseudo-joie. Ceux et
celles qui jouissent de toi, du bois mort que tu es, fonde sur tes limons leurs
nouvelles Venise. On pourrait dire que tu es bête, même, que tu es une bête. C’est
juste lire, dans la vie une vision du séparé. Une énième vision du séparé. Tu n’es
ni bête, ni une bête. Tu es juste lâche. Seul. Et lâche. Et ainsi, foule. Oui,
la foule est la fête foraine. Le terrain vague avant. Le tire-pipe. Les
ballons. Et le terrain vague après. Et la mort, c’est ainsi. Elle est mille
fois ressuscitée. Nous sommes juste son horreur. La mort, il faut juste la
laisser tranquille. La vie aussi.</span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/AMKgjj0kiNM" width="320" youtube-src-id="AMKgjj0kiNM"></iframe></div><br /> <p></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="NL-BE" style="font-size: 16pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p>
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</style></p>mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-81135027300083457932017-11-15T17:31:00.000+00:002017-11-15T17:31:07.122+00:00Emeute! Merci Vranken, premier ministre de la belgique.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
Emeute.<br />
La meute ex, hors, la meute sort.<br />
La meute brune.<br />
Brune des mots de Vranken?<br />
Non. Brune maghreb.<br />
La meute maghreb qui terrorise les lecteurs du Soir qui se rapproche tant de ceux/celles de la DH parce qu'une ou deux vitrines ont fait crich-cling et qu'une ou deux voitures ont fait clang-crac.<br />
<br />
Brune la meute de mots de Vranken qui sourit au Soudan et trouve la Lybie des marchés d'esclaves si safe et secure pour renvoyer/contenir celles et ceux qui fuient les zones de guerre<br />
qu'on adore tant puisqu'on aime payer si peu nos gsm, nos laptop, notre essence, nos Tout.<br />
<br />
Emeute.<br />
La meute qui sort, fuit ses capitaux dans des paradis que Charle Michel, Micron, Merkel, May,... jubilent de ne rien faire d'autre que de taxer pire les sous-classe et déréguler les codes de travail, en salant les pensions et augmentant l'age de la retraite.<br />
Cette meute qui sort, qui s'émeute sa classe ne semble pas déranger les lecteurs du soir, de la Libre, de Libération, du Figaro, du Monde, de....<br />
<br />
Emeute... On rigole.<br />
<br />
Tu sais ce que c'est qu'une émeute?<br />
<br />
<br />
On ne devrait laisser l'accès au commentaires des murs de presse qu'à celles et ceux qui ont lu au minimum, un livre d'histoire, de sociologie, d'économie et de philosophie. Et encore....<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br /></div>
mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-45262114875096356822017-11-10T19:38:00.000+00:002017-11-10T19:38:30.842+00:00Song's lyrics/ 2000<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
All words of the 50's are all right<br />
All words of the 60's are all right<br />
All words of the 70's are all right<br />
All words of the 80's are all right<br />
All words of the 90's are all right<br />
<br />
<br />
But where are the words of 2000?<br />
Or 2010?<br />
<br />
<br />
All words of the 50's are all right<br />
All words of the 60's are all right<br />
All words of the 70's are all right<br />
All words of the 80's are all right<br />
All words of the 90's are all right<br />
<br />
<br />
Hem... A Ya... there was Britney Spears...<br />
And... Oh Ya... Eminem...<br />
<br />
<br />
All words of the 50's are all right<br />
All words of the 60's are all right<br />
All words of the 70's are all right<br />
All words of the 80's are all right<br />
All words of the 90's are all right<br />
<br />
<br />
Hem... 2000... Let me remember...<br />
Sorry... I gonna find one....<br />
<br />
<br />
All words of the 50's are all right<br />
All words of the 60's are all right<br />
All words of the 70's are all right<br />
All words of the 80's are all right<br />
All words of the 90's are all right<br />
<br />
<br />
They had to be someone....<br />
But I can't get it....<br />
<br />
<br />
<br />
All words of the 50's are all right<br />
All words of the 60's are all right<br />
All words of the 70's are all right<br />
All words of the 80's are all right<br />
All words of the 90's are all right<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br /></div>
mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-55388496043106474032017-11-06T16:51:00.003+00:002017-11-06T16:51:48.698+00:00L'affaire Weinstein et l'Iphone x (plus quelques mains congolaises coupées) / Début sur l'obscène<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<style>
<!--
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</style>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène.
Mon ami le Goulven me demande d’y penser. Il parle de l’ob-scène. Ce qui est
hors de la scène, derrière la scène, sous la scène. Commençons.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton beef burger, ce sont les sols secs de Californie</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta douche dans un 4 étoile de LA, ce sont les creeks à sec de Californie</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton dernier Samsung Galaxie, ce sont les 12h sans pause des gamins dans les
mines de cobalt.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton Iphone, ce sont les dortoires des ouvriers des usines chinoises</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton bain chaud, ce sont les déchets d’uranium stockés où déjà?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta chemise Zara, ce sont les ateliers qui s’effondrent sur les ouvriers au
Bangladesh</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton vote Michel, ce sont les les milliards des Panama Paper</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton vote Michel, ce sont les rafles à la gare du nord.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton vote Macron, c’est la fin de tes droits de travailleurs</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta jupiler, ce sont les 0% d’impôt payé par AB Inbev</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta mère, c’est ta naissance comme participant du monde</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton voyage à Beijing, ce sont les chiens découpés vivants</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton vol sur Turkish airlines, ce sont les expulsions de Soudanais</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton vol Ryan air, ce sont les 800€ par mois des stewards et stewardess payé
à la fermeture des portes de ton avion</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton pull en cachemir, c’est le cri de l’animal dépecé vivant</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
du livre que tu lis, ce sont les x% payé à l’écrivain</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton boudin chez Lidl, c’est le salaire de l’employé(e) qui te sourit</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton verre de lait, c’est le suicide du producteur qui reçoit x sur le prix
que tu paies</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton sirop pour la toux, c’est l’ouvrier grippé qui fait ton mélange sur la
chaîne de montage</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton filet de perche, ce sont les 12 heures de travail du pécheur levé à 3h
du matin.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton plan cul, ce sont les 54 likes de ta semaine sur Tinder</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton rail de coke, ce sont les mules crevée ou en tôle</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton 16<sup>e</sup> arrondissement, ce sont 40 ans d’exclusion en
Seine-St-Denis</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta banlieue, c’est le manteau sur le chien des putes de la télé réalité</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta voiture, c’est l’air que tu respires</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de demain, c’est hier</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton jogging, c’est l’air que tu respires</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton confort, c’est ton contrat de travail</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton désir, c’est ton ennui</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de la sirène de flic, c’est ton impossibilité à vivre avec les autres</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta colère, c’est ton impossibilité à vivre avec les autres</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton aigreur, c’est ta peur</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta Leffe, c’est qu’elle appartient à AB Inbev</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton poulet, ton boeuf, ton veau à si peu d’euro le kilo, c’est Auschwitz</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton électricité française, c’est le soldat crevé en Centre-Afrique qui
pensait se battre contre le terrorisme</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton premier rendez-vous, c’est la sueur de tes aisselles</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de l’agriculture, c’est l’enclos</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta ville, c’est la sédentarisation</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton présent, c’est l’histoire</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton café, ton riz, ton thé, ... ce sont les 1€6 par jour de celui qui
cultive ta terre</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta fatigue, c’est le contrat que tu as signé</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta séparation, c’est la vie que tu ne voulais pas abandonné</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ta séparation, c’est le langage que tu n’as pas appris</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
du rien, c’est le désespoir de l’offre</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de la demande, c’est ton besoin</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de Marc Lévy, c’est ta niaiserie</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène de
l’Europe, ce n’est plus la deuxième guerre mondiale</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de l’âge de ta retraite, c’est le réfugié dont tu acceptes l’expulsion</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de midi, c’est le soleil qui a bien voulu se lever</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
de ton haleine, c’est ce que tu as mangé les dernières années</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
du sexe, c’est aussi ton manque</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
du poisson que tu manges, c’est lui nageant</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène
du sourire que tu offres alors que tu ne veux pas sourire, c’est le code qui te
demande de le faire</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">....</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">La liste à
continuer. A détailler. La liste à en faire une image de ce qui n’est pas
immédiatement ce qui est.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Comment
faire?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Cataloguer.
Et pour chaque objet jusqu’à chaque geste, la chaîne qui le fait être et, dans
la longueur de la chaîne, la disparition de sa naissance.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Ou. A se
demander, non ce qui obscène. Ce ne serait qu’un long travelling de trois
heures, trois jours, montrant. Tout.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">En
réfléchissant à la question de l’obscène, je me suis demandé à chaque objet vu
(un Iphone, une veste Zara,...), chaque bâtiment vu (le cinquantenaire, les
bureaux d’Umicore, le chantier du nouveau BNP, ta maison,...) chaque geste vu
(une main dans les cheveux, des pieds qui traînent, la vapeur d’une cigarette
électronique,...) quel était son obscène.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Quel était
l’obscène de nos banalités.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Et sans
préavis d’une obscène nécessairement négatif, immanquablement sale.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène,
c’est le vertige. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Synchronique
d’un système de production-consommation quasi immédiat et, en général, ignare
de la mine de cobalt au téléchargement d’une app, ignare de la chaire rose du
veau qui mijote après le cellophane au conditionnement des fermes-usines.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Diachronique
de la poignée de main, de la main au cul, de la main coupée du caoutchouc qui
se prélasse l’été sur l’herbe du cinquentenaire ou du recyclage de l’Union minière
dans le recyclage, de la </span>Stadt des KdF-Wagens au Dieselgate de VW.<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;"></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène c’est
le vertige de l’oubli conscient. Le vertige du confort, alors le vertige de la
peur.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Le vertige
de ne pouvoir rien être si la conséquence doit s’en chercher une cause.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">L’obscène c’est
le vertige de la scène sans conséquence. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
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<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
</div>
mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-47450081901514640572017-10-28T16:10:00.000+00:002017-10-28T16:10:27.945+00:00Balance ton porc (pore-port) et la Catalogne.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Requiem de Faure. Tapis de feuilles, Catalogne et robot-citoyen en Arabie saoudite. Les nouvelles frontières, l'intemporel et l'éternel retour de l'impermanent.<br />
<br />
Sirène de police dans un quartier tranquille, fil d'actualités et grammaire inclusive.<br />
<br />
Balance ton porc, ton pore, ton port.<br />
<br />
Nouvelles frontières.<br />
<br />
Frontières.<br />
<br />
Les académiciens.ennes trouvent le péril, mortel.<br />
<br />
Catalogne. Kurdistan. Flandre. Un robot.<br />
<br />
L'espace ouvert de facebook. L'espace de langues ouvertes de la routes. L'espace de langues sur ma bite et mon con.<br />
L'espace ouvert de la route 66 entre les frontières des législations. Ici je te pends. Ici je te fusille. Ici, je suis humain et tu passeras ta vie dans 4m2. Ici tu fumes. Ici tu te maries avec autant de femmes mormonnes que tu veux. Ici tu fais ce que tu ne fais pas ici.<br />
<br />
Ici, c'est mon nulle part.<br />
<br />
<br />Un robot citoyen. Une femmebot. Un jouet. Une machine à laver. Une identité. Des droits.<br />
<br />
Catalogne. Une identité.<br />
<br />
#J'aimemonporc.<br />
<br />
Mon identité. Dans l'impermanence.<br />
<br />
<br />Pore : zone de transit.<br />
Port : zone de transit.<br />
<br />Porc : Tout est bon.<br />
<br />
<br />
Nous ne nous parlons pas. Nous parlons à la machine qui nous aime parce qu'elle nous laisse parler (écrire-critiquer-statuer-chier-dénoncer-aimer). Nous la faisons citoyenne. Dans la zone de transit du virtuel, nous voguons nos mirages. La réalité constipée.<br />
<br />
Zone de transit. Les barbelés de l'identité.<br />
<br />
Nouvelles frontières.<br />
<br />
Exclusives.<br />
<br />
Le monde ouvert se confine pour un dialogue du conflit.<br />
<br />
Indépendance. Réduction du "nous" au "je".<br />
<br />
Ce n'est pas une question d'individualité. C'est une question d'identité.<br />
<br />
Et l'identité n'existe pas. Tout est impermanent.<br />
<br />
Vers une grammaire du 21e Siècle. Français. Supprimer le verbe "être". Il ne crée que des troubles sémantiques majeurs.<br />
<br />
Rien n'est.<br />
Tout naît.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
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<br /></div>
mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-40598243812800779152017-05-13T10:50:00.005+00:002017-05-13T10:50:43.447+00:00Fiction ou vie nue<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<style>
<!--
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<br />
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Je ne sais pas trop comment tout cela se passe.
Je ne sais pas tellement comment me souvenir, ni d’où ça vient, ni si c’est
vraiment vrai. Je décide que c’est vraiment vrai. Je ne sais pas encore
pourquoi je décide que c’est vraiment vrai, parce que je ne sais pas encore
exactement à quoi tout cela peut bien servir. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">J’étais couché dans ma salle de bain, il y a
quelques minutes encore, parce que je fais toujours la sieste dans la salle de
bain et ce, depuis mes 11-12 ans, à tel point que la taille de la salle de bain
a toujours été un critère important dans le choix de mes lieux de vie. J’ai
bien essayé de m’en défaire durant les quatre année où j’ai vécu au 10 bis un
des derniers squats qui n’a toujours pas été fermé à Genève, puis durnt les
trois années que j’ai passé à vivre à l’hôtel le Gai-Rivage, par intermittence,
à Rolle, tenu à l’époque par Emma Pittier, femme de Pittier, un salaud notoire
qui prostituait sa fille, possédait deux doberman et avait un flingue sous sa
stammtisch et qui était déjà mort quand j’y ai emménagé. La c’était plus
simple, je n’avais tout simplement pas de salle de bain mais un évier dans la
chambre.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">J’étais donc couché dans ma salle de bain,
enfin ce qui est encore ma salle de bain et ce, jusqu’à quand, je n’en sais
trop rien, mais tout cela est une autre histoire et, là, je n’étais pas en
train de faire la sieste, mais prolongé la grasse matinée que je n’ai jamais
été capable de faire dans mon lit. Je commence chaque journée sur un tapis de
sol, couché avec un livre en général et le sèche-cheveux ou le
déshumidificateur, enfin un bruit récurrent et ronronnant et parfois je me
rendors ou je somnole et quand je somnole, je cogite ou plutôt je pense ou
plutôt je laisse venir des pensées et, ce matin, il y e encore quelques minutes,
j’ai vu des images que j’avais vécues ces derniers mois.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Alors, elles, ces images, je sais qu’elles sont
vraies. Mais comme d’habitude, elles viennent par bribes. Ce sont précisément
des images parce que je suis incpable de me souvenir en cinéma mais toujours en
photographie et, sans son. J’imagine ce qui a été dit mais je ne m’en rappelle
jamais précisément, ce qui fait que, j’ai pas d’autre choix que d’interpréter
et le déroulé des événements et leurs contenus ce qui permet à ma mère, parce
exemple, de me dire que j’invente certains souvenirs. Lorsque j’en évoque
d’autres, partagés avec des amis, la famille, des femmes, je me trouve alors
face à leurs déroulés et leurs interprétations, ce qui, au final, nous donne
une intersection plus ou moins vague pour une vie plus ou moins commune.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Quand je descends en Italie et, passé Livourne,
vers La California, avant Cecina et que j’ouvre la fenêtre de la voiture ou du
train, l’odeur des pins malgré le dioxyde de la SS1 me fait du bien, m’apaise
je pourrais même dire. Je vais dans cette région depuis que je suis dans le
ventre de ma mère, je crois donc que cette odeur est une odeur qui vient de
loin, non pas la première de ma vie mais la première à se fixer et, même si je
suis parfaitement incapable, lorsque je suis à Bruxelles, d’avoir cette odeur
dans ma tête, elle revient quand je suis en Toscane et alors, ce souvenir,
pratiquement, ne me sert à rien, puisqu’il ne me suffit que de continuer à
aimer l’odeur des pins pour en ressentir la joie.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dans la salle de bain, je pensais à une fille
avec qui j’avais couché dernièrement. Je ne me remémorais pas le moment exact,
mais j’utilisais les souvenirs de son appartement et de son corps pour créer un
scénario érogène un peu pauvre mais fonctionnel. Je dis pauvre et fonctionnel
parce que ce scénario n’aurait rien eu d’équivalent à l’effort que j’aurais pu
mener pour simplement revoir cette fille et vivre une réalité qui aurait été
bien plus enrichissante que ce suffisant couché sur un tapis de sol dans une
journée grise comme il faut pour écrire un texte sur la fiction et la vie nue. Je
me suis donc retrouvé, en pensée, via ma mémoire dans l’appartement de cette
fille, sur son canapé quand d’autres images sont apparues, comme celle de mon
ex-femme me demandant de garder les yeux ouverts pour éviter de penser à une
autre ou, toujours elle, me racontant des trucs désagréables dans la cuisine où
j’écris actuellement ou des images de moi, ivre, en train de gueuler sur sa
meilleure amie au mariage de la soeur de celle-ci.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Bref. Je disais, en commençant ce travail, que
je ne savais pas tant l’utilité de se souvenir, de l’utilité du souvenir,
d’autant plus, si nous n’avons pas la mémoire adéquate pour, au moins, garder
un film et un film parlant. Je ne le sais pas. Je ne sais d’ailleurs pas non à
quoi cela sert d’avoir des perspectives, des plans, des rêves. Mais pour le
passé, en revenant à l’exemple de mes flashs salle-de-bainiques, le souvenir
agréable allait me conduire à un à peine suffisant plutôt minable et les
souvenirs désagréables ont annihilé cette possibilité.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">A quoi donc me servent le son de cette balle de
basket sur le playground aménagé dans le jardin de la maison où vivait ma
grand-mère et ma tante qui n’est pas sortie de sa maison pendant 17 ans ou le
cling des bouteilles de l’usine à vin Schenk sise à Rolle? J’ai travaillé dans
d’autres usines, je sors peu de chez moi, si ce n’est pour aller travailler. A
quoi me sert le froid dur du crâne de mon père mort dans le funérarium de Nyon?
</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le texte que je suis en train d’écrire, le
roman dans le cadre des ateliers des écritures contemporaines foisonne de
choses, d’éléments et d’événements qui me sont, d’une certaines manières,
relatifs à l’interprétation que je suis en mesure d’en faire. L’odeur de mon
père, je ne m’en rappelle pas. Je sais qu’elle était désagréable. J’ai des
photos dans ma tête de mon père, quasi nu, la sonde pendant de sa queue et qui
me souriait comme par défaut. J’ai tiré avec plusieurs armes différentes. Je
sais ce que cela fait de tirer, de sentir le poids, la puissance, la mort possible
et la terreur et l’excitation que cela produit. Je sais l’odeur de la cordite.
Je sais ce que c’est que de penser aimer, de se faire une idée et une
représentation de l’amour et d’essayer de vivre cette idée et l’échec évident
qui conclut tout rêve réalisé ou, plutôt, semi-réalisé. Par contre, les
chapitres où je décris l’enfance de mon père, sa désertion, ses années au
goulag, 1956, les chapitres où je prends son “je”, sont clairement fictionnels
tout en étant, je l’espère, plausibles. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le sujet de ce travail est exactement un des
sujets principaux de mon roman. En remplissant les colonnes, la vie nue se
noircissait alors que la fiction restait vide. Tout semblait simple. Et plus je
noircissais, plus il me semblait évident que je ne savais rien réellement à
propos des éléments que j’introduisais. Ils remplissaient sur la page le même
espace qu’ils remplissaient dans mon cerveau. Et pour quelle chierie de raison?
Pourquoi garder des entrepôts qui ne livrent que du matériels parcellaires et
défectueux?</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Je ne résouds rien de ces questions. Même la
fiction, le texte que j’écris ne résoud rien de ces questions. Ni la fiction,
ni la mémoire ne me résolvent.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="font-size: 14.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Mais on continuera quand même.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-71696855021173366042017-04-12T10:12:00.002+00:002017-04-12T10:12:13.767+00:00Brûler Bruges?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
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<br />
<style>
<!--
/* Font Definitions */
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</style>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Du vase
clos à la transversalité, de Janus au tête-à-tête, de la séparation à la
solution homogène, la question s’est étirée et s’est affinée des monologues
s’opposant au dialogue qui s’est précisé entre les Corps jusqu’à une hybridité
qui, à force de s’amalgamer, se condense jusqu’à s’obscurcir un discours où le
Je multiplié dans tant de Narcisses, ne voit plus la mare qui s’assêche, pas
plus que les traits qui s’opaquent.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Du
glissement historique du “il” ou du “eux” au “je”, de la parole et du geste
sans histoire pour l’Histoire, du “je” qui prend conscience de l’autre “je”
pour se résonner en “tu”, de ce vague “nous” où le collectif ne s’est proposé,
via la critique, que pour s’entre-appuyer ses “je”, où des Salons aux
journeaux, des galeries aux revues, la multiplications des canaux nous donne à
voir une interaction qui rappelle, à la fois Bruge et la sous-utilisation des
réseaux fluviaux et interfluviaux en Belgique. L’image, évidemment ne se réduit
pas au Plat-Pays.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Bruges ne
se vit pas et se voit à peine. Bruges idéal dans son dialogue à elle-même,
splendeur et richesse auto-centrée qu’on prend en photo (mal), que l’on voit (à
peine) et que l’on ne regarde plus vraiment. Pire encore, devant la masse
ennuyée qui engrosse les ruelles, l’historien de l’art ou l’amateur éclairé,
n’a plus que la pleine nuit pour apprécier les finesses de l’architecture.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Sur les
réseaux fluviaux ne passent que de maigres et rares transporteurs. Maigres
parce que la profondeur ne suffit pas à dépasser les 4000 tonnes, rares, parce
que la vitesse et la puissance du carburant abondant (encore), monopolistique
et les lobbys de l’asphalte qui semble plus lisse que l’eau, préfèrent au
Bateliers ou aux Atalantes, les longues processions des 40 tonnes.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Dans les
années septantes, les multiples courants de l’autonomie italienne posaient sur
le discours du “nous” échoué celle du personnel. L’art conceptuel avait déjà
résolu, dépassé et achevé le problème 10 ans avant. Cattelan, né dans une des
villes les plus actives de ces années-là, pousse jusqu’au plus concret,
l’effondrement du “je” et de son solliloque vers son absence, stade pré-ultime
de son aliénation avant le vide dans la création de sa “wrong gallery”. Fermé
pour cause de fermeture comme si Bruge murait ses portes.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Du “je”
affirmé, stirnerien, vers un dialogue au “nous” plus stirnerien encore, “nous”
d’un miroir sans teint, grahamien, le “je” exposé, dans son unicité rayonnante,
dans un premier temps, s’implose dans la seconde moitié du XXe siècle, pour se
reconstituer mais compartimenté, séparé dans un fordisme de l’identité
qu’illustre, par exemple, Dan Graham, multipliant les médias (photographie,
performance, installation,...), se dialoguant en méta (théorie, critique),
transmettant, par la création d’une galerie, s’ouvrant donc, mais dans un vase
clos. La porosité s’incarne dans un corps unique. Oui, il y aurait les sorties
dans l’espace publique, lumineux et transparent, une volonté de se décentrer,
un désir de périphérie, mais il s’agit toujours de ce “je” multiple, ce ‘je” qui
s’implose dans l’art conceptuel depuis 40 ans et ravale ses façades comme on
rénove celle de Bruge, mais qui ne sait surgir, exploser et se répandre,
écouler, non un discours, non un “nous” ni même un “tu” mais un “vous”. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>“Je” est un autre englobé dans un “je”
plus grand qui tendrait à se condenser et l’être moderne de l’artiste-écrivain
est cette condensation qui s’écoule des vitres des oeuvres de Graham, en
autres, à l’intérieur, toujours plus loin, plus profondément. Bruges ne
s’enfonce pas dans sa lagune. Elle se consolide, dans un aménagement du
territoire où son centre (le marché) se compose très bien des rues adjacentes
(galeries Alaia), des ruelles plus cachées (Sternberg press), des vitrines
clinquantes (Rizzoli) et des surfaces grand publique (Phaidon). </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE;">Une
économie intégrée, rationnelle, en adéquation parfaite avec l’économie
intégrée, rationnelle capitaliste. Un monde fonctionnel dans les mondes
fonctionnels, non pas parallèle à eux mais amoureusement interconnecté et
interagissant. Un art froid, aliéné et aliénant dans un monde globalisé aliéné
et aliénant. Le politique présent de trop d’absence s’est fondu dans
l’économique qui n’a, depuis longtemps, plus qu’un seul et même jeu à jouer. Et
ce tout aussi hallucinamment et lascivement fade qu’effroyablement ultra-violent,
tellement omniprésent et omnipotent qu’il s’en efface des consciences de
Bruges. La production s’ammasse, se multiplie dans un même qui, plus que
banaliser un discours, le nullifie à tel point qu’il n’y aurait même plus de spectacle
à critiquer, tant la mise en abyme n’a laissé que de l’abyme, fascinant,
évidemment à tout point de vue dès lors que nous voulions bien y descendre en
bathyscaphe s’émerveiller de la nuit, du froid et des monstres. Revues,
galeries, critiques, l’ombilic est une bonde qui ne finit pas de se vider.
Certes, la recherche induite creuse, détaille, précise, mais c’est la méthode
de la sécante où son algorythme de recherche tend au zéro de la fonction.</span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span lang="NL-BE" style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: NL-BE; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Alors l’Art et la Littérature se sont unies et solidifiée dans une forme
totale du séparé tant à l’intérieur du biotope de la création que dans son
mouvement vers l’extérieur. Reprenons. </span><span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">L'objet a pensé l'image. Le mot a pensé
l'objet. L'objet seul. L'objet mis en scène. Le mot mis en scène. Le mot a
pensé l'action. L'action s'est pensée toute seule. L'image, l'objet et le mot
dansent. Le rien est devenu tout. </span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Hors Bruges,
le réseaux des canaux, 41 pour la Belgique, reliant les fleuves aux fleuves et
les villes aux villes au fond trop bas pour les bathyscaphes. </span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">La nouvelle
classe (les ouvriers, les employés précaires, les stagiaires, les chômeurs, les
intermittents, les réfugiés, les sdf et les working poors) et les classes
médianes (l'ancienne classe moyenne) ne veulent globalement pas d'art, ils
veulent du divertissement.</span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">L'élite (les
universitaires riches et pauvres, les artistes riches ou pauvres, la upper
class, les nouveaux riches, les héritiers) ne veut globalement pas d'art mais
des vernissages.</span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Les artistes
dans le mood ne veulent pas d'art, ils veulent du cul.</span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Les artistes
du dimanche font. Mais on s'en fout parce qu'ils ne posent pas de question.</span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Jeff Koons
bien entendu le comprends qui dit « l’art n’exige rien de vous, il attend
et vous transforme » et son alliage d’acier sonnant et trébuchant avec Vuitton,
manifeste à la fois a- et overpolitique, splendifie au centuple, le séparé
totalement intégré, immensément concentré et concerné, détaché, ludique et
victorieux. </span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Certes, il
n’est qu’heureux que par la forme il ne soit plus possible de considérer d'art
séparé comme il n'y a pas d'existence séparée. Ce que l’écrit vient chercher
dans l’art et réciproquement, ce dialogue est une joie. D’ailleurs monter un
film c'est de la musique. Filmer une scène, c’est de la photographie et de la
chorégraphie. Peindre c'est lire l'image. Photographier c'est peindre, en
musique. Ecrire c'est aussi tout que le tout qu'est le cinéma.</span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">C’est la
question de se poser la question, de lui donner de l’importance qui n’a de
raison d’être que pour Bruges mais dont les canaux qui traversent le monde ne
peuvent rien faire et n’en ont, d’ailleurs, rien à faire. </span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">C’est la
question d’aujourd’hui. Dans l’académisme de l’art conceptuel, faut-il une
réaction ?</span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Ce que Koons
propose c’est un sofa, une terrasse chauffée sur la grande place. Ce que
Lawrence Weiner proposait, dans l’action que je considère comme étant la plus
spécifique de rapprochement entre art et littérature en statuant : « -
1. L'artiste peut construire le travail - 2. Le travail peut être fabriqué - 3.
Le travail peut ne pas être réalisé - Chaque proposition étant égale et en
accord avec l'intention de l'artiste le choix d'une des conditions de présentation
relève du récepteur à l'occasion de la réception » et plus
particulièrement dans « Statements » c’est le dialogue direct par une
œuvre à la fois achevée et en gestation possible. Ni transparence, ni pose, ni
éclat. « Statements » représente justement ce que j’image par les 41
canaux qui traversent la Belgique. </span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Alors
faut-il brûler Bruges ?</span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Bien sûr que
non. Bruges vaut pour elle même et il est tout à fait possible de ne simplement
pas y aller. </span></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Ce qui est
impossible, c’est de ne rien faire. Et non plus de partir d’une unité pour la
séparé, mais de concevoir le séparé comme une donnée à réunifier et de proposer
cette réunification, non pas comme une attente, mais une exigence du « je »
vers une exigence du « vous », préalable à ce « nous » qui
serait bon de retrouver.</span></div>
<div align="center" style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt; text-align: center;">
<br /></div>
<div align="center" style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: .1pt; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: .1pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
</div>
mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-52018962554857360292017-04-01T13:13:00.004+00:002017-04-01T13:13:57.377+00:00Workshop Cergy-La Cambre/ D'un mort l'autre, Rien reste<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
De Sylvaine Boulet qui a écrit toute sa vie des listes de courses (et
qui a la chance d'être enterrée à côté de Samuel Beckett) à Monsieur
Benichou Benoît qui a toujours bien tenu son agenda (et qui a la chance
d'être enterré à côté de Ionesco).<br />
<br />
-Rien (rien)<br />
-Rien (rien)<br />
-Rien (pot d'herbe)<br />
-Rien (rien)<br />
-Rien (rien)<br />
-Ses voisins et amis (rien)<br />
-Caveau<br />
-Rien (rien)<br />
-Rien (rien)<br />
-A notre tante- Men Thec Bac- A ma soeur (pot vide)<br />
-Personne - rien (rien)<br />
-Rien (pot en marbre, mauvaise herbe)<br />
-Rien (géranium fané-herbes pourries-pot renversé)<br />
-Rien (fleur en plastique vieux et poussiéreux)<br />
-Rien (pot de fleur blanche et rouge)<br />
-Rien (pot avec terre-fougère-petites fleurs violettes)<br />
-Rien (deux pots de fleurs fanées)<br />
-Rien (belle fleurs de printemps rouges, blanches et orange)<br />
-Rien
(boule en marbre avec violette et parterre creusé dans le marbre de la
tombe, fleurs récentes violette, jaunes et blanches)<br />
-Rien (fleurs en plastique (21), vieille)<br />
-Rien (rien)<br />
-Rien (arbuste, pin/magniola en pot)<br />
-En descendant de la tribune (rien)<br />
-Rien (rien)<br />
-Rien (plante verte)<br />
-Rien (rien)<br />
-Rien (roses en plastiques poussiéreuses)<br />
-A notre époux et père bien aimé (vieille rose vraie fanée, presque pourrie)<br />
-Rien (parterre de mauvaises herbes dans le marbre)<br />
-Bercez
son repos de votre chant le plus doux-notre pensée est toujours vers
toi (pensées-jonquilles-plantes vertes-arbustes (sapin)-arbuste inconnu)<br />
-Rien (rien)<br />
-Anapi souviens-toi/ les anciens prisonniers d'Indochines à leurs compagnons (trois arbustes à l'arrière genre haie)<br />
A mon époux, à notre père/ Notre pensée est toujours vers toi (fleur en plastique)<br />
-Quelque chose d'illisible (rien)<br />
-Albert
à ses amis/Philippe à sa marraine/Fédération hôtelière picardie A notre
ami le président R. (Roses en train de fanés, arbuste de fleurs
blanches et vertes, plantes vertes)<br />
-Rien (arbuste de haie, parterre de lierre)<br />
-Rien (à l'arrière, pensées violettes, jaunes, bordeaux et blanc-bordeau)<br />
-Rien (rien)<br />
-Rien (arbuste sans feuille)<br />
-Rien (rien)<br />
-Rien (roses évasées et fanées)<br />
-Rien (parterre latéral droit de lierre et un arbuste inconnu, latéral gauche de lierre, 3 pissenlits et un arbuste inconnu)<br />
<br />
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Je prends à droite, dans la courbe</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Caveau</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Caveau</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (pot-pourri- lierre et plantes diverses/ urne remplie de fleurs en plastique rouges et blanches)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-3 médailles gravées (fleurs en plastique dans l'urne)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Caveau</div>
<div data-mce-style="text-align: center;" style="text-align: center;">
Allée gauche</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (3 bouquets de petites fleurs rouges disposées entre la tombe, à ses pieds)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (plantes vivaces vert-jaune entre une plante fanée)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (plantes fanées entre deux lierre)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Illisible (plante en plastique terne)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (plante qui pourrait être aromatique-</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (plante fanée dans un pot dans un réceptacle en granit pleine de mauvaises herbes)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Caveau</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Les
amis de Norvège gravé dans une couronne de laurier en bronze (Roses,
deux fanées, deux en bourgeon, plante blanche en train de fané)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Texte en arabe ou en farsi (plante morte et 5 coquillages)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (rien)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Rien (parterre de pensées jaunes</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
-Prier le je ne sais qui, j'espère Jésus Christ (arbustes inconnus, plantes diverses, presque en fleur)</div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
<div data-mce-style="text-align: left;" style="text-align: left;">
<br /></div>
</div>
mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-27280515140694234852017-04-01T12:33:00.004+00:002017-04-01T12:33:46.382+00:00Exercice Artaud/Bon - Suite Cergy/ Paramètre Artaud<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Nous commencerons terrifiés, sans regret vers demain. Nous fumerons
les morts qui descendront les pentes et ce seront des vocalises, les
pantalons trop courts, les vestons élimés et les beaux jours de rien
gagné et de rien perdu.<br />
J'ai racé, enfin...
J'ai essayé. J'ai mis le timbre, le retrait, j'ai guindé et posé et ce
qu'il reste? Ce qu'il restait du mépris, la même chose, rien, rien de
rien, rien d'autre qu'un vaste rien tant plein qu'il en sue, qu'il en
suinte trop d'ici et encore trop de là et d'eux et des autres, des tu et
du reste. Le monde à 38 vaut moins qu'à 20 et je ne suis même pas
interné comme Momo, il vaut le rance qu'il promeut. Le merdier. Que ça
brûle et vite mais sans les nôtres. Il y aurait bien une maison quelque
part. <br />
C'est un temps surgi, un temps de
taon, on grasse vache, on laite d'hormones traqués de taons, on vache un
joli, c'est la plaine sèche ou un banc qui rogne sur le boulevard pour
qu'on y voit rien des gens qui tracent. On est la grasse molle et la
grasse lente, la pâteuse qui se met en succube pour la broute, la meugle
et la chie. Les taons tournent.<br />
Un gamin crie, une rue passe. Un téléphone. <br />
Du
brun autour et pas mal de champs de mauvaise vie. J'avais tout pas. Et
tant pas compris, tout suivi, le souffle et le bic et un cadre dont le
souffle oscillait, les dimensions mais qui restait cadre, chaque jour,
chaque mois, chaque an, ce cadre qu'il fallait juste ajuster ou
aggrandir et ce n'était pas trop clair parce que pas trop dit.<br />
Le temps croule comme un torrent d'à faire.<br />
Ce
n'est pas le décalogue et je n'ai pas envie de me décalquer, ni me
ronger d'être si con et me redécalquer. Plus tard peut-être, je serai
content d'être moi. Je n'ai plus trop envie des jolies rencontres et
elles sont toujours bien. J'ai envie de me faire ronger la bite par une
pute d'Aarschot, puis une autre, puis une autre.<br />
Et
ça faille. On lamentera sur des plateaux qui nous ricaneront, les
après-coup c'est la route vers le pieu. Il n'y a même pas de
culpabilité. <br />
Il n'y a qu'un micro-cercle
et il pourrait être encore plus silencieux. Les chaques secondes, elles
fouillent à terre, elles fouillent à fourrer, elles fourrent leur nez
d'un chat à l'autre, d'un signe à l'autre, des mots claqués à la hache
sur le billot de la pension, les chaques secondes elles veulent dormir
et écrire et la passion, la gniak à affaler dans la salle de bain à
écouter le sèche-cheveux.<br />
Et j'ai envie de
rester là, j'ai envie de rentrer à la maison, j'ai envie d'être malade
et qu'on m'aime d'être malade, qu'on me sourie et qu'on fasse si bien de
m'oublier. J'ai envie d'être triste et d'être heureux d'être triste.
J'ai envie d'être heureux et d'être enfin là et pas là et j'ai envie de
cette fille assise en face de moi et de me foutre d'avoir envie de cette
fille et d'être content de m'en foutre. J'ai envie de cogner sec et
j'ai envie d'avoir peur de prendre des coups. J'ai envie d'avoir des
chiens sur moi, une meute. J'ai envie de savoir vers quoi être et
comment être où.<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-39593917590411206702017-03-10T18:19:00.001+00:002017-03-10T18:19:28.398+00:00Comment être classe!<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
On est bien. On est posé. Après le travail, on peut aller boire un verre avec des amis. Le soir, on a une famille. Ou pas. Ou recomposée. Ou en décomposition, mais la vie ou tinder offre des possibilités.<br />
On a les soldes ou alors on a besoin d'une chemise ou d'un truc bien et joli et on se fait plaisir. On a des offres culturelles. Il y a La La Land ou une soirée au Kafka. Ou il y a Netflix. Ou Rtl. Ou la Rtbf. Le foot, le fun, un débat, Hanouna, le télé-achat.<br />
<br />
Il y a le delhaize, carrefour, la migros ou aldi et lidl. De la viande, des légumes pour tous. Des produits ménagers, des sucrés, des fruits.<br />
<br />
Il y a tout pour (à peu près) tous.<br />
<br />
Le mot "capitalisme" est bof. L'expression "lutte des classe" est ricanée, obsolète ou "what?".<br />
"Anarchisme" c'est "ah ouais, le bordel quoi". "Marxisme" c'est "Putain, Staline, quel fils de pute" ou ricanement ou "What?".<br />
<br />
Prolétariat ne signifie plus rien. Et heureusement. Il n'existe plus.<br />
<br />
Tu vois un ouvrier quelque part en Europe?<br />
<br />
Nous sommes tellement séparés, de nos émissions télés (pour ceux et celles qui regardent encore la télé ) à nos supermarchés, nos bars à nos cafés, de nos pakis à nos nightshops, nos collocations à nos appartements,<br />
tu sais<br />
cette séparation qui a eu lieu dans les usines quand on a séparé les activités manuelles, dans les usines et les entreprises quand on a séparé les ingénieurs, les managers, les activités, quand on les a spécialisées, quand on a séparé les villes entre centre et banlieue,<br />
<br />
puis les centres entre locataires, propriétaires et magasins et/où service,<br />
<br />
les banlieues entre barre d'immeuble et résidences,<br />
séparé dans l'entreprise entre les différents étages et séparé dans ta vie entre paliers et rues.<br />
<br />
La séparation est un travail de longue haleine d'une classe particulière mais je ne vais pas vous emmerder avec du marxisme chiant.<br />
<br />
Juste que cette classe a gagné et gagne et continue à vouloir gagner.<br />
<br />
<br />
Internet. Télétravail. Robotisation. Robots.<br />
<br />
<br />
C'est l'actuel et la suite.<br />
<br />
<br />
<br />
Il se trouve que le massacre (oups... C'est violent... La destruction, disons... ) du prolétariat, a créé une nouvelle classe.<br />
<br />
Qui n'a pas conscience d'être une classe. Et qui ne peut l'avoir. Et qui ne l'aura probablement pas.<br />
<br />
<br />
Elle se compose ainsi :<br />
<br />
Chômeur, chômeuse, travailleurs pauvres, stagiaires, contrats externes (chez BNP par exemple, on n'engage plus CDI, on externalise, c'est-à-dire que l'on t'offre un contrat de 6 mois renouvelable parfois sur 8 ans ou plus, imagine ce que cela représente) et autres types de contrats précaires, CDD, uberisé(e)s (Deliveroo, Uber x, ...),<br />
<br />
classe à laquelle je tiens à rajouter les SDF et les réfugié(es).<br />
<br />
Aucun parti, aucun syndicat, pas de intersquat, aucune obédience pseudo-révolutionnaire, n'en a conscience.<br />
<br />
<br />
La violence est totale.<br />
<br />
La réaction?<br />
<br />
<br />
Cette nouvelle classe est majoritaire en occident.<br />
<br />
<br />
Elle vote n'importe quoi, n'importe où et de plus en plus, fasciste.<br />
<br />
<br />
On meurt ou on brûle?<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Lotta continua!<br />
<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-47239678821595365962017-03-08T23:23:00.000+00:002017-03-08T23:23:15.853+00:00On est visiblement mieux seul qu'accompagné<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Il y a Souchon, ça fait longtemps, il parlait d'une "Trop moderne solitude". C'est super année 10-20-30-40-50-60-70-80-90-00-10 comme sujet.<br />
<br />
Après, il y a les chieurs qui viennent te dire que c'est le capitalisme.<br />
<br />
Aliéné du travail, séparé du travail, séparé par le travail dans la spécialisation, séparé dans la ville par les quartiers, séparé dans les écoles par le parquage, séparé sexuellement, séparé dans les âges et dans les homes, séparé économiquement dans les bars de classe, les restaurants de classe, les drogues de classe, séparé dans les supermarchés, ton Lidl, mon Carrefour, séparé dans les musiques spécialisées, séparé par les transport en commun, séparé dans les voitures individuelles, séparé dans les distances, les étages, les paliers,<br />
le système a réussi à offrir, dans l'illusion de l'ouverture totale et gratuite, la séparation totale du réel et de sa pauvreté augmentée, le virtuel, internet.<br />
<br />
Internet est le dernier stade de la séparation avant les robots.<br />
<br />
<br />Les frontières ouvertes sont un monde vaste pour celui ou celle qui peut en profiter. Erasmus est une réussite qui cache le désert des Club Med.<br />
<br />
Imagine que tu te sépares de ton conjoint. Les ami(e)s commun ou de l'autre ne cherche plus à te joindre.<br />
Tu lis alors, qu'il n'ont pas cherché à te joindre.<br />
Imagine que tu interagisses professionnellement avec des gens. Hors du travail, ils ne te parlent plus. Alors tu lis, ils ne te parlent pas.<br />
D'un étage l'autre, ils te parlent dans l'ascenseur ou à la machine à café. Hors de ces espaces, ils ne te parlent plus. Alors ils ne te parlent pas.<br />
Tu avais un groupe de pote ou une collocation. Lorsque quelqu'un, puis l'autre, quitte la sphère, il ou elle ne te contacte plus. Ainsi il ou elle ne te contacte plus.<br />
Etc Etc <br />
Bien entendu cela vaut pour toi.<br />
<br />
<br />
Du "plus", tu sens le "pas". Et tu l'interprètes comme un "jamais".<br />
<br />
<br />
L'interprétation est le corps du vécu.<br />
<br />
Le "pas" est rationnellement pensable.<br />
<br />
Le passage est facile.<br />
<br />
<br />
<br />La solitude totale est actée, c'est notre chez nous, l'oubli et l'ailleurs sont la norme et nous devons nous construire et construire, donc éduquer en fonction de ce constat.<br />
<br />
La question est de savoir, quand ou quel est, le niveau atroce de la solitude.<br />
<br />
Le groupe humain a vécu deux zones. En mouvement et sédentaire. Mais toujours ensemble. Depuis plus d'un siècle, une classe a décidé que nous devrions vivre séparé. Et cette classe, tout en douceur et proposition séduisante (consommation, "liberté", virtuel) a réussi.<br />
<br />
La fourmi a le choix entre le chien, le chat ou le rien.<br />
<br />
<br />
<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-30984713101702444032017-03-05T16:16:00.000+00:002017-03-05T16:17:12.454+00:00Faire la fête/ Comment se débarasser d'un type chiant<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
On est fun. On regarde Arte et Hanouna. On ne va pas s'emmerder avec Marx et Luckàs. On lit les séries "Désobéir" au Belga ou au bar du Matin. On sait que "Libération" est de gauche et le "Figaro" de droite. Le "Gorafi" c'est tellement vrai, qu'on le partage en cuisant les oeufs pour le brunch.<br />
<br />
<br />
Comme, on est social-démocrate, on va voter Macron pour pas voter Le Pen et on, si on lit les 4e page des journaux, on va se dire que les ouvriers et les employés de Caterpillar ont bien fait de suivre les syndicats. D'ailleurs la prochaine discussion dans ton entreprise, c'est pour avoir une plante verte dans ton open space.<br />
<br />
Charleroi sera peut-être dans les play-off et il y a de la bisbille à The Voice.<br />
<br />
Les ennuyeux qui me parlent des victoires du capitalismes dans les années 50-60 (mixe Taylor-Ford), dans les années 80 (le chômage comme normal) m'emmerdent. Hier soir, il y avait un concert super.<br />
<br />
L'Europe elle a raison, parce qu'il n'y a plus de guerre en Europe.<br />
<br />
Les syndicats ont raison, parce qu'ils ont négocié des compensations à ton renvoi.<br />
<br />
Et pour les employés des services, tout va bien, puisqu'il n'y a plus qu'eux à ton service.<br />
<br />
On a bien rigolé l'autre soir. Il y avait un type, il devait avoir 19 ans, il nous a parlé de "lutte des classes". J'étais en train de faire un hoummous maison et on prenait l'apéro avec un excellent vin à 8€50 du Carrefour. On l'a un peu laissé parler, j'avais mis le triptyque de PNL, c'était cool. Il était si vieux, qu'on l'aimait bien.<br />
<br />
<br />
Il venait de Suisse et avait vécu à Paris et à Berlin. Aujourd'hui à Bruxelles. Il nous a dit. Il n'y a plus d'usines chez nous. il n'y a plus d'ouvrier. Nous, on trouvait ça cool. Parce que le travail à la chaîne c'était pas très cool.<br />
Il nous a fait un peu chier avec ses discours sur les partis socialistes qui faisaient tout pour nous précariser et qui ne savaient plus comment ils s'appelaient. Je l'ai fait taire en lui parlant du dernier vernissage de X qui montrait, dans des installations où il filmait des pièces carrées de plâtre noir, le solide de la pensée fragmentaire.<br />
Il est parti bouder dans son coin avec le Gin Tonic que j'avais préparé (grains de poivre et fins morceaux de pommes).<br />
Je n'aurais pas dû lui donner à boire. Il s'est oublié. Putain, la fête était cool! Qu'est-ce qu'il vient faire chier avec des trucs des années 60 (j'ai hésité à lui proposé un bon RO de C, mais j'aurais plutôt dû ne pas laisser Patricia, qu'on appelle Gigi, l'inviter, je saurai pour la prochaine fête).<br />
<br />
Comme mes amis sont éduqués, on l'a un peu écouté.<br />
<br />
<br />
"Le prolétariat ( quel mot so old school!) n'existe plus. L'Europe a décidé. Nos usines, après qu'on a séparé le travail et despécialisé les activités, qu'on a insisté sur la technologie, l'ingénieurie, foutu loin le travail séparé, qu'on a fait de l'Europe, le modèle, géographiquement éclaté, de l'usine des années soixantes (division "penseur"-ingénieur-ouvrier qualifié-ouvrier masse), en séparant géographiquement, dans la distance physique, ce qui était physiquement réel dans les zones de production (Peugeot/Fiat, ...) dans les moments les plus rudes des Beautés privées de la reconstruction post-guerre. La victoire du capital était totale bien avant 89, Maastricht confirmant la stratégie.<br />
<br />
En 69, le discours de la lutte et les possibilités du capitalisme, du moins en Italie, se trouvait quasiment au même niveau.<br />
Aujourd'hui, le Patronat a 30 ans d'avance.<br />
<br />
<br />
Et nous l'avons plus écouté. Le Hoummous était prêt et nous avions de la bonne coke.<br />
Pauvre type, il parlait tout seul. Par pitié, je lui ai servi un autre Gin Tonic.<br />
<br />
<br />
On entendait de temps en temps des trucs du genre...<br />
<br />
Personne ne comprends qu'il a aujourd'hui une nouvelle classe. Qu'il faut rattraper l'ultra-libéralisme qui lui, n'a jamais abandonné la lutte.<br />
<br />
La peur tient les CDI. La précarité tient les CDD. Ils acceptent tout. Il y a des entreprises qui n'engagent plus, elles t'offrent des contrats externalisés, 6 mois renouvelables pendant des années.D'autres qui t'offrent un contrat où elles prennent en charge les cotisations patronales mais où tu es payé à l'heure prestée et où tout les employés sont en concurrence. Il y a les stages, les stages prolongés. Il y a le chômage de masse accepté, défendu qui est l'armée de réserve du Medef et autres organisations patronales, il y a les gens à la rue et il y a les réfugiés qu'on accepte politiquement par mauvaise conscience et comme recrues éventuelles de l'armée de réserve.<br />
<br />
Voilà la nouvelle classe.<br />
<br />
Voilà celle qui ne sait pas qu'elle est une classe. Voilà la séparation entre col bleu et blanc, col tout court contre sans col, sans col contre "à la rue" et "réfugiés".<br />
<br />
<br />
La nouvelle classe doit se savoir comme une classe. Elle doit se rappeler des luttes et savoir que ce que l'ouvrier a gagné sur l'Etat et le Patronat, ces deux entités l'ont récupéré au centuple.<br />
<br />
Et avant tout, la nouvelle classe doit se parler. Doit se reconnaître.<br />
La prochaine étape est la robotisation.<br />
<br />
Soit des millions dans la rues, soit la guerre de guérilla, soit la société des micro-conseils.<br />
<br />
<br />
Ce type glosait et glosait. Je venais de mettre Beyoncé . On s'amusait bien. Je l'ai foutu à la porte.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Lotta Continua!<br />
<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-17712027665033521682017-03-03T20:39:00.002+00:002017-03-03T20:40:32.734+00:00La poésie est un langage clair/ 6 canettes d'amour<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Danser c'est déjà ça<br />
avec des canettes à tes pieds<br />
Le petit t'aime<br />
et grand maintenant, il t'aime.<br />
<br />
Les messages ont du sexe<br />
dans l'ennui<br />
Si je te vois<br />
ou désolé je peux pas<br />
<br />
<br />
Moi j'aime les filles<br />
qu'on paie<br />
des arbres perdent les feuilles<br />
et d'autres qui n'ont pas de feuilles<br />
<br />
<br />
Les mots reviennent<br />
c'est mignon, l'hirondelle<br />
les chattes du printemps<br />
n'ont pas le temps<br />
<br />
Six canettes<br />
sans message, le lac<br />
a sa canne de Jeanne<br />
et la bite panne.<br />
<br />
<br />
Et tout reviendra<br />
l'aube jolie<br />
la merde<br />
et l'amour nerd.<br />
<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-69869833609160505222017-03-02T20:37:00.000+00:002017-03-02T20:37:01.503+00:00La poésie est un langage clair/ La tenue de la lutte<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
L'oeil que je suis est un oeil.<br />
Ce que je rends est un rendu.<br />
Tu pourrais être un treuil<br />
Mais aujourd'hui comme hier il a plu.<br />
<br />
<br />
Un câble, à la limite<br />
une coalition gouvernementale<br />
mais l'alcool sur la bite<br />
Et ces drôles de ceintures anales<br />
<br />
Mais bon il y a demain<br />
Et puis il y a hier<br />
les impôts et puis une main<br />
<br />
La cerise sur le gâteau<br />
quelques bières<br />
On rejouera dans le préau</div>
mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-12937782033543364372017-03-02T20:20:00.001+00:002017-03-02T20:20:59.738+00:00Ecriture/ La page blanche<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
Ecrire ce n'est pas passer le temps.<br />
<br />
Il n'y a de pages blanches et d'angoisse que quand il n'y a rien. Non pas quand on pense à rien, mais lorsqu'on ne veut surtout pas penser à quelque chose.<br />
<br />
Je ne parle pas des tacherons et des tacheronnes qui mouillent et bandent de décliner facilement ou par nègres interposés, des zones lisibles et attendues. En cela, il n'y a pas de différence entre la bio de Nabila et le Goncourt.<br />
<br />
Ecrire, c'est supporter le temps.<br />
<br />
Le mal-être dans l'aisance de vivre donnera une aisance d'écrire sur des sujets qui nous feront dormir.<br />
Le bien-être dans le mal-vivre fera pêcher des truites en Amérique.<br />
<br />
Tout peut se terminer par une balle dans la tête quand nous sommes sérieux.<br />
<br />
Mais cette balle, c'est l'avortement à vouloir se vivre dans les mots, cet arrêt du mot qui fait un arrêt à la vie.<br />
<br />
Ecrire c'est se comporter avec la vie.<br />
<br />
C'est un "par défaut" qui devient un "tu es tout".<br />
<br />
La page blanche, ce n'est pas la structure. C'est l'innocence qui pense qu'il existe une ligne pré-dite ou c'est la vie morte de se résigner à ne pas en vouloir de la vie.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
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<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-40681424443100558062017-03-02T00:35:00.003+00:002017-03-02T00:35:54.000+00:00Cinéma/ Sur "Jaures" de Dieutre<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Les films de pd parlent d'amour. Souvent bien mieux que les films d'hétéro.<br />
<br />
Simon n'est pas là, mais il est toujours là. Simon, dans ce film, est pris par derrière. On ne le voit. Il ne sait pas qu'on le voit, qu'il est lu et entendu, aimé sans que, ni lui ni Dieutre, ne se le disent.<br />
<br />
Dieutre aime. Et sa pudeur à le dire, l'impudise à le montrer.<br />
<br />
"Jaures" est une splendide lettre à l'être aimé qui n'en a rien à foutre du reste.<br />
<br />
Il utilise le tiers-cinéma et le défausse dans sa peine à lui. Il trahit en sublimant un genre.<br />
<br />
Un cinéaste ne filme pas par hasard. Sinon, c'est un touriste. Une année de prise d'images, dans un angle voulu, déterminé, construit, mais s'il peut arguer que c(s)es images étaient prises sans idée derrière la tête, ce n'est pas innocent.<br />
<br />
Le film commence sur un cadre construit, des fenêtres volées sur l'immeuble d'en face, du bleu, du rouge, du jaune, dézoome sur un plan général fade pour mettre en évidence les voix off.<br />
<br />
Les cadres qui constituent le film, sont des cadres de caméra de surveillances. Fixe, flic, fade, un neutre à composer dans le commentaire.<br />
<br />
Des zooms et des serrés de feuilles d'arbres pour couper les séquences. Les feuilles qui semblent perdurer d'une saison l'autre (arbre triste qui ne meurt pas l'automne et ne revivent pas le printemps) sont, à la passion d'un amour qui ne s'engage pas, l'image de l'ennui d'une pauvre tendresse urbaine et celle de la frustration de pas être pregnant dans la seule vie vibrante et bourgeoisement adorée de Simon dans sa maison de campagne.<br />
<br />
Dieutre est dégueulasse parce qu'il montre les visages, les habitudes, les réalités de ces "petits afghans" vivants sous le ponts ou sur les berges pour se préserver de montrer les images de son amour et de son amant. Il protège celui-ci en prostituant ceux-là. Le seul lieu qui n'est pas filmé par la police ce sont les bureaux de la police.<br />
<br />
L'amour est inconditionnel et n'a pas de limite. Cette lettre est splendide et abjecte à la hauteur de sa splendeur.<br />
<br />
Poser un film comme une partie d'un manifeste esthétique et politique, c'est vitale. Echouer dans les deux par indécence et égo-trip serait dommage, juste dommage, si le cinéma, aujourd'hui, n'avait pas radicalement besoin de cette forme.<br />
<br />
Dieutre se gâche. Dans la comparaison qu'il fait entre sa perte, sa situation et celle des "petits Afghans, dans sa condescendance "parigote", c'est-à-dire détachée, pompeuse, auto-centrée, pédante.<br />
<br />
On en oublierait la beauté du montage son.<br />
<br />
Heureusement, il y a Cavalier, entre autre, pour nous donner la puissance du tiers-cinéma, conscient (ouvert sur un intime universel) et doux (utilisant des métaphores et comparaisons qui n'ont pas besoin de violer ce qu'il y a derrière la fenêtre pour se faire un discours).<br />
<br />
Mais dans la pauvresse du cinéma, il doit, absolument, être vu, ne serait-ce que pour, via le tiers-cinéma, faire quelque chose de juste.<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-88214401403026729522017-02-28T15:56:00.002+00:002017-02-28T15:56:45.087+00:00Ecriture/ En quoi nous sommes ensemble<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<br />
<br />
<br />
Les thématiques que nous engageons sont diverses. Quelle belle conne de phrase.<br />
Il y a des thématiques liées, qui se rejoignent. Nous pouvons alors, presque parler d'une "époque" ou d'une "génération".<br />
<br />
Les groupes décrits, lorsque nous parlons de groupes, sont tenus entre eux par des solitudes (ou, parlons la langue de l'époque, des "individualités") qui se tiennent par défaut, par nécessité, par rapport à une autre solitude ou en attente de disparition.<br />
<br />
Les individus décrits, sont seuls, agrippés par le quotidien ou par un ou des autre(s), lâchés ou abandonnés et en recherche d'un ou d'une autre lâchée et/ou abandonnée.<br />
<br />
Le cadre général (le monde, la société) est soit super décrit dans des détails qui le résument à un bus, des courses aux supermarché, des courses dans un nightshop, des soirées quelque part, ...<br />
soit quasiment absent.<br />
<br />
Les interactions sociales (amicales, amoureuse, parentales) se font par messages, textos, sms, mails ou par des tentatives d'échanges réels plus ou moins entravés, plus ou moins avortés.<br />
<br />
La vie concrète est majoritairement urbaine, les lieux d'échange ou d'absence d'échange, majoritairement clos et clos par des murs, plus ou moins décorés.<br />
<br />
Le temps décrit est speed ou très lent mais subit plutôt que récupéré.<br />
<br />
La nourriture est en général cuisinée (là où se retrouve une certaine forme commune de récupération de l'espace social, du temps, de l'idée de qualité sur l'idée de quantité, tout en restant dépendante d'une question de réalisme qu'on appelle aujourd'hui "pouvoir d'achat").<br />
<br />
<br />
<br />
Nous n'avons pas les mêmes âges. Nous n'avons pas les mêmes passifs. Nous ne venons pas des mêmes classes sociales ( si si, les classes existent encore). Nous n'avons pas effectué les mêmes expériences et nous n'avons pas les mêmes attentes pour la suite ou le reste de nos vies.<br />
<br />
<br />
Mais nous avons une ombre commune, un écho qui nous sous-tend.<br />
Nous sommes seul(e)s dans un monde étranger (et nous aimons mangé bien et ensemble).<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-61538605422248575262017-02-28T00:10:00.000+00:002017-02-28T00:10:23.746+00:00Ecriture/ Pourquoi tant de mots, Mathias?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<br />
<br />
<br />
Dans un texte en cours, après des kilomètres de mots, j'écrivais "pourquoi faut-il tant de mots pour exprimer une idée clair?".<br />
<br />
Le protagoniste répondait à un juge d'instruction dans une affaire de meurtre par amour.<br />
<br />
Lorsqu'on me pose une question, étudiant, professeur, patron, ami, amour, j'ai dans ma tête, nourri dans la marche, toujours une réponse clair, évidente, simple. Quelques mots. Une ou deux phrases.<br />
<br />
Dans ma tête, au cours de ces marches, je pars du principe, qu'en face de moi, la personne sera apte à comprendre. Facilement. Directement.<br />
<br />
Je pense qu'elle sait, qu'elle me connaît, qu'elle a pris le temps de me connaître, qu'elle est curieuse et impliquée, qu'elle a une éducation, philosophique, sociologique, amoureuse et politique, qu'elle a de l'empathie, de la sympathie, une capacité, c'est-à-dire, un temps d'écoute, un désir d'écoute, une volonté et une tendresse d'écoute.<br />
<br />
Dans ma tête, ces présupposés sont évidents.<br />
<br />
Dans le dialogue réel, les premières phrases hésitent. Elles ont juste besoin de tous les critères pré-dits et d'un peu de temps.<br />
<br />
Dans la réalité, la simplicité s'arrête.<br />
<br />
Mon évidence est grise et essaie de transmettre le gris en mots simples.<br />
<br />
En face, en général, dans la nécessité sociale d'interagir entre nous, étudiants, professeurs, patrons, amis, amours,<br />
dans la nécessité de l'autre de résoudre les problème et/ou de se résoudre dans les problèmes,<br />
la simplicité doit être noire ou blanche.<br />
<br />
Alors, je m'embrouille. Je rajoute des mots qui n'ont pas le temps d'aller à terme. Et qui, coupés dans le dialogue, demandent un autre noir, un autre blanc,<br />
qui deviennent pour moi, un autre gris.<br />
<br />
La clarté présuppose une éducation. Un savoir. Elle présuppose un temps et un rythme doux. Elle présuppose une empathie, alors une attention.<br />
<br />
<br />
Je ne peux pas écrire "je t'ai tué parce que je t'aime" qui serait la longueur idéal de mon roman, parce qu'il n'y a rien, dans le groupe social, qui me le permette.<br />
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<br />
<br />
L'histoire politique a montré et démontré la victoire totale du capitalisme. L'échec aurait pu commencer dans les années 40 avec la "Svoglia di Salente" et la compromission du PC italien avec les partis d'Etat. Ou le choix hallucinant de Mitterand comme image du socialisme. On pourrait rigoler sur la social-démocratie européenne et des léchages de bites de Jospin, Blair ou Schröder. Jusqu'au fascisme libéral affiché de Hollande et son commis Valls.<br />
<br />
Mais comme on s'en fout et trahi pour trahi, nous ne voterons plus jamais, amusons-nous à foutre le caca dans la méthodologie spongieuse et rance des gentils de notre époque.<br />
<br />
Nous ne pouvons pas tuer, à peine blesser. La répression attend son sang.<br />
<br />
Ce qu'il nous reste, ce sont les belles journées de printemps et le cancer à ronger le confort de la classe victorieuse.<br />
<br />Oui, nous serons de douces et joyeuses, dansantes métastases. Le monde mourra vieux et riche, mais mal et seul.<br />
<br />
Alors comment te ronger mignonne victoire?<br />
<br />
Tu nous as récupéré et nous récupéreras. Tu connais la recette. Dans la maison, tu as pris le contrôle de la cuisine.<br />
<br />
Marx se lit mal. Stirner pire encore. Les abécédaires de la lutte sont des feuilles mortes.<br />
<br />
Tu as posé, joli monde, trois règles pour m'atrophier à la vie.<br />
<br />
<br />
La vitesse. Le court-terme. La mono-culture du beef-burger.<br />
<br />
<br />
Nous réagirons donc ainsi :<br />
<br />
Dans la vitesse que tu imposes à tes servants heureux de te servir, nous proposerons l'arrêt.<br />
Dans le court-terme, nous ferons, en toi, germer des graines.<br />
Dans la mono-culture du beef-burger, nous mangerons des fish-burgers.<br />
<br />
<br />
Tu veux du théâtre, nous les avons fermés.<br />
Tu veux du cinéma, nous te raconterons des histoires.<br />
Tu veux des photos, regarde mon visage. Et je tourne le tiens, ton menton guidé, regarde, c'est là.<br />
Tu veux un livre? Non, tu ne veux plus de livres.<br />
Tu veux une pause publicitaire? Nous avons des sexes, mange-les.<br />
<br />
<br />
<br />
Nous allons t'arrêter parce que tu cours.<br />
Nous allons te faire rêver, parce que après demain, il y a après-demain.<br />
Nous allons te proposer de manger ton temps.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Tu ne seras plus jamais tranquille. Et donc tu seras heureux.<br />
<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-20438676822531519312016-12-09T15:49:00.001+00:002016-12-09T15:49:34.636+00:00Histoire du Punk/3<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<br />
Rappelle-toi<br />
<br />
Je suis né en 77, 78, 79, 80<br />
<br />
Je suis encore un enfant.<br />
<br />
Rappelle-toi que l'enfant est heureux dans la cruauté.<br />
<br />
Rappelle-toi qu'il n'oublie rien.<br />
<br />
<br />Rappelle-toi qu'il n'a plus envie de se suicider. Il veut jouer. Avec ta tête.<br />
<br /></div>
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Donc,<br />
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on va devenir bien facho. Et on brûlera les vieux. Ou on les pendra. Ou on les enculera avec des seringues pleines de sida. Pour les remercier.<br />
Puis on ira faire la sieste et essayer de s'aimer un peu. Entre nous.<br />
<br />
<br />
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Absolument toute la génération née dans les années 40 est PUNK.<br />
De Fillon à Cohn-Bendit<br />
De Bowie à Julien Clerc<br />
De Deleuze à BHL.<br />
<br />
<br />
Ils ont tout bouffé, tout nié, tout salopé.<br />
<br />Tout brisé, tout volé, tout capté.<br />
<br />
<br />
Sans en avoir rien à foutre des suivants.<br />
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Suck my Dick Ya Fucka!<br />
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-58640498082978834932016-11-15T20:44:00.001+00:002016-11-15T20:44:35.214+00:00Cinématographe/ Se prendre la main<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj79zCgavBddduVSkuobrCZ1HtQrZnM5iqCWKA_05usBEqlxVucN5GYE6qsCDZvTJG3wt3VhW8fSi8T3w8NqvdMlql0lh3h8ZPIHxd5whCK18LKy8o-8eKe8aNGvWCkOsIKvt1Iek7HuUk/s1600/IMG_0683.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj79zCgavBddduVSkuobrCZ1HtQrZnM5iqCWKA_05usBEqlxVucN5GYE6qsCDZvTJG3wt3VhW8fSi8T3w8NqvdMlql0lh3h8ZPIHxd5whCK18LKy8o-8eKe8aNGvWCkOsIKvt1Iek7HuUk/s400/IMG_0683.JPG" width="400" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXTrp_l4qZpRAEQOncCuEe1tHwCGGAyj2uLPBKIA3e7Os03MrruKVV0CntULVDgJ5hzXCk2LL0RsynrF7nQCoA5Ns6bVurOIAcglceb2Wzf-qLlEvI8_unzxa8uFRJxuZYisCoJW97M4E/s1600/IMG_0683.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXTrp_l4qZpRAEQOncCuEe1tHwCGGAyj2uLPBKIA3e7Os03MrruKVV0CntULVDgJ5hzXCk2LL0RsynrF7nQCoA5Ns6bVurOIAcglceb2Wzf-qLlEvI8_unzxa8uFRJxuZYisCoJW97M4E/s400/IMG_0683.JPG" width="400" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPEQwGjR7n8W2WawYYNFedPPkNQnCMNVIfVo0oyD5PZP-1J0_6qMn3SXOKTptyqSFiD8IzutKaxNdd9gYs8sijOTJ7PO119nOKlKfG3qjgfNX7oBuAdio58dC47xuL_YB58unjRnAfqDc/s1600/IMG_0680.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPEQwGjR7n8W2WawYYNFedPPkNQnCMNVIfVo0oyD5PZP-1J0_6qMn3SXOKTptyqSFiD8IzutKaxNdd9gYs8sijOTJ7PO119nOKlKfG3qjgfNX7oBuAdio58dC47xuL_YB58unjRnAfqDc/s400/IMG_0680.JPG" width="400" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrf75Nx-3HDVdc4MMa_NZxQrZQP8C78JzJLRGRqUfh-PgAF-QrbgZpa8OSqnbwiLHflHxLtOgmQRGUJq6wFJ0kD513Bw5oKf6omaUF93nDt53FDyBw91x0CIa-yfPhHW8bdXVeF5DR3LA/s1600/IMG_0681.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrf75Nx-3HDVdc4MMa_NZxQrZQP8C78JzJLRGRqUfh-PgAF-QrbgZpa8OSqnbwiLHflHxLtOgmQRGUJq6wFJ0kD513Bw5oKf6omaUF93nDt53FDyBw91x0CIa-yfPhHW8bdXVeF5DR3LA/s400/IMG_0681.JPG" width="400" /></a></div>
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mathias domahidyhttp://www.blogger.com/profile/00163970718089071303noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5024576672023773449.post-86797584823516301742016-11-15T20:39:00.000+00:002016-11-15T20:39:08.594+00:00La poésie est un langage clair/ Nombre<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Je commence par 0</div>
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Je finis par l'infini.</div>
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<span data-offset-key="710un-0-0"><span data-text="true">La politique de l'effet, la joie réussie du spectacle se termine, ou plutôt se tasse, dans et par le spectacle. L'idée de l'Etat, déjà niée, totalement par l'Europe, continuera à se nier, si l'individu se récupère dans la micro-collectivité et ne s'effondre pas dans le fascisme.</span></span><br />
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