8.27.2010

Skiffel

C'est la fin d'un film. Il faut tout recommencer. Du jaune, des couleurs. Et merde. Chercher quoique ce soit dans des discussions instantanées. Mais la mer. Et le soleil.
On passe à autre chose. Aucune envie de rester en province. Le centre est bon comme une gangrène, c'est toute l'envie dont on théorise le dégoût et que l'on veut tellement, toujours, viscéralement. Niais comme une chanson d'Hermann's Hermitt.
Le rationnement des produits alimentaires a pu dans certaines régions d'occident durer jusque dans les années 50, un des facteurs de la naissance du rock et de la fête permanente. L'humiliation dans l'abondance, la découverte qu'il ne peut n'y avoir jamais de fin.
Nous sommes nés avec la crise et l'héritage. Nous ne pouvons pas nous dissimuler. Dans "Bonjours Tristesse" l'ennui est un jeu délicat, un possible, une pause. Mais c'est notre rigueur autant que l'envie, notre alcool n'a pas le même goût, ni nos gerbes. Nous n'avons pas tous la chance de ne pas revenir entier d'Irak ou d'Afghanistan.
Nous perdons la paix. La jeunesse ne sait même pas ce que c'est, la paix. On a pas tous la chance d'être Yougoslave.
"C'est nous, on est d'aujourd'hui, si ça te défrise, dégage et va voir tes potes, les losers. Ou rejoins-nous et sois bath!" Pas loin des années 60. Skiffel.
On s'avait s'ennuyer dehors. On manquait de télévision, d'internet.
Aujourd'hui nous commencerons à manquer de guerre ou autres conneries...

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