8.29.2014

Jihad par-ci, guerre sainte par là/

Les causes perdues, un mot tout fait, elles n'ont rien à perdre les causes, elles font ce qu'elles font, en riant bien âcres des rapports dans lesquels on tente tant bien que mal de les déposer.

Des volontaires. Des brigades internationales d'un monde théorique, Eden imagé, instagrammé, facebooké, tweeté, un monde d'avant, du monde de la nuit de tous les esprits, le monde des Livres, le monde froid, mauvais et mort des structures sociales d'autres temps.

Oui, brigades internationales de l'obscurantisme qui galvanisent les jeunes des classes longtemps privées de perspectives, privées de rêver, privées d'accéder à la consommation ad nauseam d'une Europe et d'un Occident abhorrés, privées d'accès au libéralisme totale des moeurs, à la destruction de tous les cadres, privées d'être l'Individu qu'on leur à éduquer à être, qu'on leur à intégrer à être.

Brigades internationales qui, selon les repères, les réflexes, les connaissances vont se battre en Syrie ou en Irak, vont se battre, en Ukraine, du côté de Notre Mère de tous les Moyen-Age de la pensée, la Russie.

Ils sont pareils. Tous pareils. Pour des origines et des causes, bien entendu diverses, mais pareils à haïr un modèle qui est un autre Moyen-Age.

L'antique conflit entre l'idéologie et le matérialisme (oui, l'économie, oui, le gaz, oui, le pétrole, mais ce ne sont pas des bannières à mourir) dans leurs misères communes jaillit aujourd'hui.

Je m'en fous du nouveau gouvernement de Hollande, des négociations de la Suédoise, je m'en fous royalement de savoir s'il faut l'austérité ou la rigueur.

Il faut s'asseoir et fermer les yeux, respirer, puis se lever et faire, sans le culte de tous les spectacles qui nous empêche et nous entrave, non à être, mais juste à exister, peinard et partout.

8.26.2014

Haiku de route/ 3

World's largest Transmission specialist. Un chat vautré en bas de l'enseigne sous la file méthodique des arrivée à Lax. Je termine par le froid, réveillé tôt dans le décalage, je mets mon costume pour trancher le matin dans le quadrillage des rues. Je piétonne motor city après les donuts et les litres de café blème. La Brea puis sur la gauche où des gens se saluent.

Les bougainvilliers dans des jardins rachitiques regarde la sculpture rognée d'une biche, regarde les décorations de rues pauvres sous les lignes aériennes. Le balcon chantait une voix de ténor, je bifurque dans prairie, la remonte, bifurque encore dans les avenues trop larges pour l'heure polluée d'après aube, je regarde les secondes en rouge descendre pour traverser, tout le reste est une image multipliée qui se reproduit dans les villes de toute importance.


Le champs de course à lévrier, les chevaux peut-être, le parking vide, la couleur des palmiers nourrit à l'air rance, je monte une côte légère de bloc suivi de fast-food, gaz station, panneaux publicitaires qui m'arrachent les dents pour rien, des gens rares en attente, rechargeant des gobelets gigantesques de sodas ou de café. Je m'arrête acheter une brosse à dent, j'oublie toujours, des cigarettes, je zieute les rayons lent, pas encore réveillé et sur mes gardes des zones nouvelles.