5.28.2012

Secret Story Encore Encore

Il faut, en logique, réduire le contingent, limiter les contractions,
définir diplomatiquement des restrictions de langages
orales,
compresser, réprimer les envies de s'étendre
reprendre conjointement les nuanciations et les répliques cinglantes.

Les massages commencent, le mensonge s'éprouve, se teste, se jauge,
le mensonge s'apprend, se regarde, va-et-vient en string, torse nu,

la dissimulation paaaaaaarle beaucoup, blablate, gigue, croise les jambes, bat des jambes, tabasse mollement le sol du pied,
 le mensonge s'adore quand il se révèle, quand il se confesse, quand il se croit au-dessus du mensonge suivant, du contre-mensonge,
de l'anti-mensonge,

le mensonge se prélasse, il s'exhibe, il se tait, il se tait beaucoup, il se tait très fort, très très très fort,
le mensonge attend qu'on lui laisse le silence et l'obscurité pour s'offrir une lamelle de vérité

Il a besoin, tant besoin, tellement besoin d'être présenté, introduit, entré, séparé, entrecoupé d'autres présentations, d'autres introductions,

d'autres séparations,
d'autres spectacles magistralement séparés pour nous faire adorer des besoins qu'on ne soupçonnaient même pas,
les poches de résistances qui critiquent, salissent, évitent, fuient, ridiculisent la scénographie du mensonge, la jubilation bronzée, lascive, panoramisée du mensonge
est un succulent moment de ce mensonge
est une assidue conscience du mensonge
est un participant décalé, détaillé, stoemelé, inconscient et esclavifié sanctu sanctu, beatu, méta-beata des chaînes de la consommation,
la critique est parti prenante
la critique est la justification
la critique est la mauvaise conscience inconsciente de l'histoire du secret
la critique est rouge ou brune
elle est incolore
elle est mucho "sans pitié"
elle adore détester
elle est la critique cool, la critique est cool, elle est concernée, elle est bonne et juste, consciente et prenante comme carla bruni,


La jouissance de s'envelopper, d'être ainsi qu'un soldat en plastique, parfaitement sûr de ne pas vivre, de ne pas mourir, de ne pas souffrir,
d'être un élément de la haine, de la colère, du sang canalisé, maîtrisé, domestiqué, adouci, acceptable.

Tout commence toujours autour d'une piscine symbolique.

5.23.2012

Nouvelle 22/ Parano-land-01

Toujours les mêmes ventilos qui survolent toujours mes mêmes somptueux paysages où des perdus et des malades rampent et rêvent d'égorger ou de ne justement PAS égorger, tandis que toujours certains gerbent et toujours certains jurent.

On te dépose avant de partir?

Ceux qui partiront en dernier seront ceux qui auront réussi à pomper les dernières lapées du canal blanc et se seront acoquinés les bons seigneurs en phase et les sauts de puces speedées et dopées qui mènent des champs aux villes toutes bigarrées et affamées de dépressions et de remèdes interlopes.

L'Afghanistan c'est si bon, l'Afghanistan c'est dollarland, c'est euroland, l'Afghanistan c'est la route légal, c'est le tampon, c'est le terrain de jeu. Il y aura toujours une puissance pour aller goûter l'Afghanistan.

Un commerce, c'est un consommateur. Une guerre c'est une raison. Une mafia c'est une couverture. Un gouvernement, c'est joli.

L'inverse est justifié. Le spectacle a faim.

Part pour la liberté. Engage un penseur sexy ou deux pour planifier ta moral. Convaincs-toi qu'il y a des guerres justes. Tourne ta tête à droite, compte ce que tu possède. Tourne à gauche. Adore ton électricité. Ta chemise. Le prix de ta vie.

Bouygues bétonne des zones lavées aux mirages pour qu'on jubile peinard devant koh-lanta.

Personne ne veut partir de là.

5.20.2012

Sur "Shame" de Steve Mc Queen/4 Conclusion ou nouvelle 21/ La lumière polaire

C'est un visage crispé, tendu sur lui-même quel que soit le corps qui gigue, les corps utilisés, leurs sexes ou leurs histoires, toujours un visage crispé sur lui-même dans l'étendue d'un temps qui s'efface sous son désir.
L'entraide est un point de vue.
Mon égoïsme point à point avec celui de quelqu'un d'autre.
Quelle vérité?
On parlait de vérité.
Celle partagée en est une abandonnée.
La vérité partagée est une vérité qui se sépare.

L'image est un miroir parfait.

L'image créée est le miroir idéal.
L'image donnée, prise est un miroir de seconde main.

L'image créée est une fondation dense et lointaine de la frustration et de la joie d'être qui la supervise.

L'image donnée est un mouroir d'imaginaire, un succédané mais suffisant,
parfaitement adapté à l'absence de temps de la vie moderne et aux besoins de la vie moderne spectaculaire.

Lascaut est le partage et la séparation, la pièce jointe, la honte de l'enfance lâchée. Notre victoire éclatante, le bonheur d'être, toutes les extensions du marasme, la force du monde contre lui-même, la vraie puissance qui se révèle,
l'image
qu'on adore
ou
qu'on abhorre
le christ caché avant d'être révélé
les interdits constants dans les autres systèmes organisés de la pensée absente.

Dans la pensée présente, l'image est un soleil sans fin, un nuit permanente.
Le reste est un pathos inepte que l'on doit taire.



Sur "Shame" de Steve Mc Queen/3 ou Nouvelle 20/ La grotte de Lascaut

La vérité n'est qu'une donnée partielle.
Je peux tout jeter.
Je peux laisser entendre.

On prend les limites de la ville.
On prend la vue.
On entame les perspectives.
On décide de s'entamer. On commence à réaliser. On commence à prendre le risque de perdre.
On entame et on entre dans le temps. On conditionne les rencontres. On spatialise le désir.
On est réellement là. On a réellement abandonné l'idée et l'image. On a réellement décidé.
On a fait ce qu'on attendait de nous. On a matérialisé.
On a volontairement quitté la perfection.

L'âge adulte ne commence pas à une date donnée. L'âge adulte est l'adultère de l'enfance, une terminaison, l'entrée dans le goût, la fiente du rêve et l'adorable totalité bandante du monde.

La jouissance virtuelle que nous offre toute l'absence côtée en bourse de facebook est un déréglement volontaire, une acuité tendre et violemment bicéphale à vouloir et à nier le monde.
Un caprice à 30 milliards, un caprice jubilatoire et vital pour un monde trop confortable à priori, affreux réellement, auquel quelque centaines de millions d'individus n'étaient pas préparés.

Parce qu'impréparable.

Asseyez-vous un moment au bord du lit. Nourrissons-nous sans image. Les yeux crevés. Laisse les rideaux tirés, non, laisse-les ouverts sur le périphérique et les pendulaires. Nous sommes terrorisés par ce qui devient réel.
Lascaut est la plus effroyable découverte de l'humanité. La seule chose qui peut contenir le monde.

Une grotte. Et un écran.


Sur "Shame" de Steve Mc Queen/2 ou Nouvelle 19/Séparation/Partage

Une odeur de filtre bleu. Une cuisine banale. Du carrelage banal.
Un intérieur de film des années 2000. Un intérieur global et désirable, totalement ikea, une musique parfaite, un travelling très années 2000, transcription urbaine en défilé, en décalé, en désiré, les risques et les désirs,
nos étirements, l'effort. Le stand-by small trotte devant les ordures et un panneau déglingué par un chauffard.
Le partage. Les open space, les collocations, les salles de réunions, les banquettes de bars, les banquettes de trains, de métro
le partage
skipe, facebook
les bouquins, les conseils, les filles, les mecs.
Il faut être atteint pour CROIRE à ça.
Il faut être COINCE pour faire avec.
Il faut être maintenant, nous, urbain pour y croire et faire avec VRAIMENT.

Les repas sont des mises en scène. Nous sommes trop éduqués pour y voir autre chose, nous avons trop vu de fiction pour ne pas comprendre la réalité comme la fiction parfaitement réalisée.
Dans ces repas nous sommes l'interaction du dupe et du naïf, nous désirons (l'agneau ou le boeuf) sans fin.

Sois subreptice. Sois comme ça parce que c'est comme ça, parce que tu veux que ce soit comme ça, parce que tu n'as pas le choix, parce que c'est inscrit, parce que c'est la règle autour et en toi,
sois comme ça parce que tu voudrais que ce soit comme ça,
parce que l'étendue de la connaissance est un océan froid qui courent entre toi et moi.

Dînons.


Nous ne voulons par être puissant et beau, nous voulons être la puissance et la beauté
mais nous ne les voulons pas figées alors déteriorées, nous ne les voulons pas sanctifiées et sanctuarisées,
flinguées, castrées, annihilées, finies et frigides

nous les voulons chaudes, en mouvement, aussi fantastiquement bandantes et douces qu'un virus qui s'étend.

Revoyons tous ces gens dans ce restaurant. Revoyons-les dans la totalités de l'ennui et de l'obligation d'être cet ennui standardisé et consommable, désirable par ceux qui observent.
Revoyons ces gens dans ce restaurant. Revoyons les prémices, les rencontres, la genèse d'une nouvelle excitation, d'une nouvelle histoire enrichie, d'un nouveau passé en gestation, en maturation, en macération.

Marchons un peu. Anecdotons. J'aimerais. J'aurais voulu. J'étais. Je serai.
Tout est dans la grammaire.
On retourne à ici. On retourne au présent.
Je dois y aller. J'y vais. Je te remercie. On remet ça.

On revient vers le présent, parce qu'il est tellement oppressant que nous ne faisons que le fuir.

Séparation/Partage.


  

Sur "Shame" de Steve Mc Queen ou Nouvelle 18/ Liens possibles vers pièces jointe

Il s'était rendu inattirant.
Il avait essayé d'éviter. Rien de différent, rien d'autre, rien d'éventuel, rien qui soit une possibilité de tout reprendre, de tout redessiner,
Rien
S'éviter soi-même les règles qui tombent sans qu'on ne les appellent, le jeu qu'on doit prendre en s'asseyant autour d'une table qu'on ne croyait jamais pouvoir voir, qui ne devait pas être réelle.
Il y a un moment de la vie où on sait que l'on est là et ou l'on croit dur comme fer que la suite est un théâtre où le seul rôle valable est pour nous.
Il y a des moments dans la vie où c'est branle-moi
et des antipodes de la pensée où c'est range tout, remballe tout, attends
il y a des moments où c'est combien? où ce qui importe c'est doggy style, où ce qui importe c'est le remplissage, l'assure des atouts, de l'exposition et de la vente,
et des moments où tu te planques derrière la corniche et tu te branles hilares sur les occidentales qui montrent leurs cheveux, où d'abord l'appartement, puis le mariage puis la chatte,


il y a des zones inconditionnelles et démultipliées de la frustration,
il y a un éternel de la frustration,
il y a le grand écart de la frustration,
il y a toutes les données épuisées de la frustration

il y a le désir épilé, vu et ressassé, le souvenir concret ineffaçable et reproduit, il y a le souvenir invité, la mémoire des on-dit, l'excitation des fonds de placards

Il y a l'orgie monumentale du manque dans toutes les constructions intellectuelles de la frustration.

Il avait décidé de refuser de se projeter. Il avait décidé de sentir méchamment mauvais. Il avait décidé de jubiler sa peau mauvaise. Il avait décidé d'être incapable de parler, de mater inconditionnellement, d'occuper prosaïquement les toilettes publiques, de manger de quoi suinter de gras.

Une table, large avant une table plus restreinte,des négociations menées vers une cuite, des vitres d'open space par une journée de mai rayonnante, des boards réfléchissants, des idées monumentales accouchées la veille, un intérieur de whisky trop chères, cuir sombre, réussite affichée, rayonnantes et pétasses classes.
 L'interaction monumentale de tous les désirs et du comblement momentané de toutes les frustrations.

26 étages. Les étages supérieurs à 22 uniquement accessibles depuis l'étage 14. L'étage de triage, toutes les correspondances coordonnées par la secrétaire de réception numéro 2.
Tu n'as le droit de bander que lorsque tu deviens un "changeur", un "pendulaire", un transitaire du 14.

La bite n'est pas une extension, elle est un constat.

La chaleur est imbattable, la chaleur est la meilleur blague du monde, la chaleur est laudate. Elle est le plus merveilleux enjoliveur, elle frappe sur l'épaule comme le meilleur pote ne saurait le faire, elle justifie tous les couloirs, tous les halls, tous les bureaux, tous les offices, toutes les salle de réunions, toutes les chambres, toutes les pièces, tous les corridors, toutes les rues, toutes les avenues, tous les parkings, toutes les places à trouver, à payer, tous les chiottes, tous les compartiments
ceux des trains et ceux de la pensée
La chaleur que tu colles dans tes souvenirs, c'est New-York New-York, c'est juste une petite lumière feutrée, un petit filtre érotique sur ce qui s'est passé.





5.15.2012

Nouvelle 17/ Laisse ouvert, tout ira bien

J'ouvre une pièce, je glisse, c'est pas là, c'est un autre chez.
je prends le temps.
J'adore les autres chez.
Les chez inconnus. Interdits. Les chez ininvités,
les chez à forcer.
J'aime la noirceur, pleine et compact, très douce, l'amplitude silencieuse, le store.
J'aime l'espace qui sépare.
j'aime la lumière en face, loin. J'aime attendre.
Je suis l'oeil qui lit son expérience dans les ombres de l'appartement d'en face.
Je suis la vie en translation sur l'ennui de l'appartement d'en face.
Je suis la joie quantique des espaces que je viole
je suis l'éternité de vos salons, vos chambres, vos chiottes
je suis exactement ce que vous voudriez être

Je force des portes.
Je me glisse hors de chez moi, la nuit,
je marche dans les rues, en plein soleil, dans vos occupations diurnes
je vous pénètre.
Je suis le facteur, le livreur de sushis, je suis le voisin qui a reçu un colis par erreur
je suis le diamant qui glisse sur vos vitres.

Je ne vole rien, ne prends rien, ne ramène rien, ne garde rien.
Je regarde.
J'hume.
Je goûte.
Je lis.


Puis je sors. Lentement.
Je n'oublie jamais mes gants. Je change de coiffure tous les jours. Je me teints.
Je me maquille.
Je ne suis personne.
Je ne veux être personne.
Je suis déjà tout ce que vous ne pourrez jamais être.



5.10.2012

Sur le nationalisme en Europe/ Les enclos adaptés

Les révolutions internes aux structures nationalistes, les émoussements relatifs de leurs tessitures ou au contraire, les emphases d'un nouveau jour et les certitudes rapportées d'un contexte ne sont qu'une oscillation globale, une inertie générale qui se répand lentement, consciencieusement à travers toute l'Europe
et s'allie étrangement
comme une union des nations "contre"
comme une unions liée, soudée autour de l'enclos.

Révolutions internes, ce sont les jus doux, les miels et les moulures des clôtures françaises et hollandaises par exemple ou le magnétisme subtil, attraction consentante mais sans copulage effectif, répulsion théâtralisée des embrassades en coulisse du parti d'Orban et du Jobbik en Hongrie.

L'aube dorée grecque serait ridicule dans son exposition si elle ne comptait pas dans ses défilés des mignonnes faces d'emasculeurs de négros, j'entends les sous-bassement musclés et limités qui ont toujours su garantir un espace de jeu aux pré-juntes, aux coups de force fascistes (voire d'extrême-gauche évidemment) et autres lyncheurs des anciens paradis de la ruralité sudiste aux USA.

Cette droite qui enfle et se sourit de cette lente et belle graisse qui l'empourpre se modélise comme l'UDC suisse ou la liga del norte italienne. Elle reste profondément libérale, elle jubile d'un spectacle de la marchandise nationalisée, elle construit l'ennemi et le simplifie, elle parle simplement et elle rajoute un lexique de gauche à ses diatribes.
Elle est amour.
 Elle est conscience.
  Elle est respect d'un autre cantonné.
Elle est l'amour de l'autre qui s'aime et se sépare.
 Elle est respect de l'autre qui se compartimente et avec lequel on interagit par-dessus le muret.

L'extrême-droite s'adoucit alors que l'extrême-gauche est toujours aussi débilement marqué par un discours achevé, fatigué, ponceux et tout aussi facilement haineux.

Il faut bien concevoir cette droite comme un mouvement concordant, c'est-à-dire la concevoir dans une perspective européenne, la concevoir comme l'union de sa propre négation.

La connaître comme puissance en action, inertie en état, volonté en marche.

En France la nation est devenue républicaine. Mais il ne s'agit que d'un transfert qui pourrait tout justifier. Il y a toujours l'idée d'un socle commun de valeur, même si ce socle peut être historiquement variable afin de faire de ces valeurs une zones potentielle d'exclusion.

Le fascisme est un enclos, disons l'extrémisme est un enclos dont le matériau de construction n'est pas l'important,
dont les thèmes sont un support théâtralisé de l'enfermement
il y a un potentiel d'asservissement dans toutes les formes de tribus qu'élabore la société moderne.
Le danger apparaît dans leur aptitude à se synthétiser, s'organiser, se reproduire et surtout se renouveler, leur capacité à devenir ce que la société se décide d'être.


5.07.2012

De l'urgence d'effondrer les anciens

Il ne semble pas y avoir de changement politique à proprement parler en occident, disons une balance, un tangage, un effet de roulis les premiers soirs, la tête et l'idéal ballotant, la nausée attendra.
Les grands partis qui se sont fondés et consolidés après-guerre et dans les trente glorieuses et qui se partagent les rênes en Europe depuis, sans réelle alternance ou dans l'alternance du même, représente une constante,
un état particulier d'une philosophie du statu quo marchand et spectaculaire.

L'enjeu de la gauche française EST celui de la droite, c'est-à-dire de la permanence du même, la confirmation de l'identique, le léger théâtre de légères augmentations qui seront tamisées par de légères compensations
et la joie immense de la Bastille est la même que celle des sans-culotte de 89, qui n'en ont pas eu une en plus (pour ceux qui gardèrent leurs têtes).
Le passage de témoin était salutairement nécessaire pour éviter justement que quelque chose puisse changer
et que Sarkozy ait au final, fait tout ce qu'il pouvait pour ne pas être élu (et son score est ainsi assez extraordinaire, je dirais même victorieux d'un certain côté) est une triste lumière de la seule contradiction ou réaction que la sous-éducation massive de la société a su réaliser, je veux signifier, la force latente et étendante du néo-fascisme.

Même les bourses ne dévissent pas réellement et si elles le font, ce ne sera pas vis-à-vis de la France, mais parce que la Grèce aura enfin décidé de ne pas rembourser (sous la bannière rouge ou l'influence néo-nazie?).
Qui joue avec le feu?
Ceux qui ont un intérêt particulier à voir l'Europe désunie et uniquement considérée comme un grand terrain de jeu commercial.
Ceux qui poussent les esprits à se liquéfier suffisamment pour être consommo-compatible sans pour autant glisser vers les aubes dorées des bottes claires sur les avenues marchandes.
Nos fascismes sont vastes,
parce qu'on communautarise au délire,
on compartimente pour sécanter les risques, persuadé que tout ce qui est séparé est gérable, conditionnable
drôle de pari...


De necessitatis novum partes


5.06.2012

La Bilariose pour les enfants/ Ch. 15

On pense jamais du mal de ses amis au bon moment.
Forcément ça rajoute dans la culpabilité. Quand ça a cogné sur la porte, j'ai dû avoir la même tête que la mère Raimondi l'autre fois, version Jumilla et l'altitude en moins.
Et quand on frappe à deux litres trois-quart, approximativement deux heures du matin, la surprise se renforce et on se tenaille un peu avant d'aller ouvrir. J'ai hésité. Puis ça tambourinait encore. Le chambard donne un genre. Mais de ça, j'en avais de quoi faire et bien assez. J'ai traversé la pièce pour chercher un couteau dans la cuisine. Je suis tombée sur une scie, ça allait aussi.
La voix de Jean-Jean.
Ca m'a détendue.
Pas longtemps.