6.04.2012

Hollande ou le Changement doit être pour plus tard

Le changement brutal, le changement immédiat est un contre-pouvoir.
Il réagit. Il est l'analphabète qui n'accorde qu'une durée au regard. Il est la violence comme réceptacle un et fini.
La cassure, le contre-temps est un caprice,
une pose sexy

il est étalable, il doit être tendre.

Le changement est une construction, un schéma, un plan puis maquette,
il se pense, il est une volonté qui s'étend,
silencieuse,
il est un secret qui se tait au plus grand nombre, il est un secret qui entrave sa réalisation quand il se partage,
le changement est un égoïsme, une tendresse reclue, une envie à soi

quelles que soient ses causes, ses embrigadements, sa justification,

ce qui me dit que
et le répète
et 17 ans après ou plus ou moins ou peu importe
ou
est-ce que tu m'as raconté cette histoire?

Est-ce que tu m'as suivi et me la sussures encore?
Est-ce que tu vas m'adorer suffisamment pour ne jamais me laisser tranquille?


Le changement, c'est un écho.


Il doit se faire lentement pour être efficient.
Il doit être une action simple répétée souvent, avec patience, longtemps.

Retour à discipline.
Déception pour les nerveux.
Ratage pour les nerfs tendus.
Oui le changement doit décevoir.

On reprend.



On.

Tout doux.



On reprend.























On reprend.

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