3.25.2014

statement(s) 7/ L'abandon (mort à la propriété privée)



























Une notion que je n'ai pas développée, un axe clair de ma démarche dans le processus d'échange
ou pour faire simple d'acquisition de mes travaux, c'est le transfert de responsabilité et l'abandon.

Toute personne qui m'achète, m'achète entièrement.

Ce que la personne prend lorsqu'elle acquière un de mes travaux c'est la totalité des droits sur ce travail, en l'occurence sur l'image.

Dans une époque de délire des droits, de la sur-individualisation du faire, de la protection hallucinée des données privées, des enclos multipliés, je me libère de tout (ce que je propose dans l'espace publique).

Je me décharge du poid de mes images comme je publie gratuitement certains de mes textes ou l'accès et l'usage de certains de mes films.

La prostituée que je suis donne ad vitam aeternam les droits moraux sur l'objet que je brade.

Oui, je suis à vous.

La propriété privée est privée de l'autre, elle jubile l'absence que ses murs créent.
Je suis dans l'intertexte et l'interaction, mon travail est un conseil ouvert où je me dépose à la critique et aux jeux pleins et ouverts que l'usage saura inventer.

Mais ce que je donne ailleurs, ici je le vends, je ne suis pas un corps à profiter, mais une chinerie à votre joie.

Mon unique affiché est votre usage, mon point mis, vos lignes à dompter.

















































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