2.03.2014

Nouvelle 26/ une ligne attentive

Dessiner une perfection et aller-et-venir en attendant, ce n'est qu'une vraie ligne, attentive.

Tony boy traduit des signes et dans sa tête, les chambres se capitonnent, les étages s'interfacent, les voisins changent, certains reviennent.

Tout est si contrit. La flèche blesse d'abord puis nous dit, je suis fatiguée d'être bandée, votre chasse m'ennuie, le sang est pareil,
même vos goûts sont pareils,
rien ne rentre, ni ne me raconte des débuts de monde.
Tony boy glace l'écran et se frotte les yeux, la faim.
Puis dans un parc, archivé, lent, des moineuax ou quelque chose comme ça, le marteau sur l'acier et des feuilles à aller dans l'air comme il veut, la ville, intégrale, une sorte de moment possible, des humains qui s'en foutent et tracent et s'affairent de tracer entre la sortie et une autre sortie.

Un grain, comme un oeil habitué à une image dégradée de la réalité, un oeil rongé d'écran qui revoit un timbre de lumière réellement distordue par la pollution.

Tony boy prend une pizza, du vin. 

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