9.25.2015

La grammaire est sexy-9/ A chacun sa place


























Détails d'une journée vers demain. 
Je chante le singulier.
Je suis parfois le pronom de ton ennui, mais toujours le complément qui précède toutes tes actions, le complément indirect de tes besoins et de tes destinations.
Les plaines,
tu les vois?
L'objet second des plaines, ses bras ouverts vers l'appel
et les trois dimensions du large, le temps qu'on conjugue pour oublier qu'il n'existe pas.
Etat second de l'objet quand je tremble loin de l'action et la chose silencieuse qui luit l'heure.
Le cas dense qui prédit ce que je te mange et t'envoie,
ce lien collé en chien des chants de la langue,
de mes langues,
de ta langue
où le bison va vers la louve, dessiner des codes à être,
à l'entente et l'écoute
et le temps de là, toujours de l'autre.
La messe morne martèle, mutile et annone, rampe et effile les sèmes qui se disent
et imitent la planche lasse et lascive des journées blanches de juillet.
Je chante le singulier où toi et moi existons, loin de la foule asexuée qui lape tous les neutres et le terne du partage.
Et si la langue était enfin laissée aux langages?




























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