2.23.2017

La révolution c'est pour Macron et Le Pen/ Manifeste pour ailleurs



L'histoire politique a montré et démontré la victoire totale du capitalisme. L'échec aurait pu commencer dans les années 40 avec la "Svoglia di Salente" et la compromission du PC italien avec les partis d'Etat. Ou le choix hallucinant de Mitterand comme image du socialisme. On pourrait rigoler sur la social-démocratie européenne et des léchages de bites de Jospin, Blair ou Schröder. Jusqu'au fascisme libéral affiché de Hollande et son commis Valls.

Mais comme on s'en fout et trahi pour trahi, nous ne voterons plus jamais, amusons-nous à foutre le caca dans la méthodologie spongieuse et rance des gentils de notre époque.

Nous ne pouvons pas tuer, à peine blesser. La répression attend son sang.

Ce qu'il nous reste, ce sont les belles journées de printemps et le cancer à ronger le confort de la classe victorieuse.

Oui, nous serons de douces et joyeuses, dansantes métastases. Le monde mourra vieux et riche, mais mal et seul.

Alors comment te ronger mignonne victoire?

Tu nous as récupéré et nous récupéreras. Tu connais la recette. Dans la maison, tu as pris le contrôle de la cuisine.

Marx se lit mal. Stirner pire encore.  Les abécédaires de la lutte sont des feuilles mortes.

Tu as posé, joli monde, trois règles pour m'atrophier à la vie.


La vitesse. Le court-terme. La mono-culture du beef-burger.


Nous réagirons donc ainsi :

Dans la vitesse que tu imposes à tes servants heureux de te servir, nous proposerons l'arrêt.
Dans le court-terme, nous ferons, en toi, germer des graines.
Dans la mono-culture du beef-burger, nous mangerons des fish-burgers.


Tu veux du théâtre, nous les avons fermés.
Tu veux du cinéma, nous te raconterons des histoires.
Tu veux des photos, regarde mon visage. Et je tourne le tiens, ton menton guidé, regarde, c'est là.
Tu veux un livre? Non, tu ne veux plus de livres.
Tu veux une pause publicitaire? Nous avons des sexes, mange-les.



 Nous allons t'arrêter parce que tu cours.
Nous allons te faire rêver, parce que après demain, il y a après-demain.
Nous allons te proposer de manger ton temps.





Tu ne seras plus jamais tranquille. Et donc tu seras heureux.












 

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