4.01.2017

Exercice Artaud/Bon - Suite Cergy/ Paramètre Artaud















Nous commencerons terrifiés, sans regret vers demain. Nous fumerons les morts qui descendront les pentes et ce seront des vocalises, les pantalons trop courts, les vestons élimés et les beaux jours de rien gagné et de rien perdu.
J'ai racé, enfin... J'ai essayé. J'ai mis le timbre, le retrait, j'ai guindé et posé et ce qu'il reste? Ce qu'il restait du mépris, la même chose, rien, rien de rien, rien d'autre qu'un vaste rien tant plein qu'il en sue, qu'il en suinte trop d'ici et encore trop de là et d'eux et des autres, des tu et du reste. Le monde à 38 vaut moins qu'à 20 et je ne suis même pas interné comme Momo, il vaut le rance qu'il promeut. Le merdier. Que ça brûle et vite mais sans les nôtres. Il y aurait bien une maison quelque part.
C'est un temps surgi, un temps de taon, on grasse vache, on laite d'hormones traqués de taons, on vache un joli, c'est la plaine sèche ou un banc qui rogne sur le boulevard pour qu'on y voit rien des gens qui tracent. On est la grasse molle et la grasse lente, la pâteuse qui se met en succube pour la broute, la meugle et la chie. Les taons tournent.
Un gamin crie, une rue passe. Un téléphone.
Du brun autour et pas mal de champs de mauvaise vie. J'avais tout pas. Et tant pas compris, tout suivi, le souffle et le bic et un cadre dont le souffle oscillait, les dimensions mais qui restait cadre, chaque jour, chaque mois, chaque an, ce cadre qu'il fallait juste ajuster ou aggrandir et ce n'était pas trop clair parce que pas trop dit.
Le temps croule comme un torrent d'à faire.
Ce n'est pas le décalogue et je n'ai pas envie de me décalquer, ni me ronger d'être si con et me redécalquer. Plus tard peut-être, je serai content d'être moi. Je n'ai plus trop envie des jolies rencontres et elles sont toujours bien. J'ai envie de me faire ronger la bite par une pute d'Aarschot, puis une autre, puis une autre.
Et ça faille. On lamentera sur des plateaux qui nous ricaneront, les après-coup c'est la route vers le pieu. Il n'y a même pas de culpabilité.
Il n'y a qu'un micro-cercle et il pourrait être encore plus silencieux. Les chaques secondes, elles fouillent à terre, elles fouillent à fourrer, elles fourrent leur nez d'un chat à l'autre, d'un signe à l'autre, des mots claqués à la hache sur le billot de la pension, les chaques secondes elles veulent dormir et écrire et la passion, la gniak à affaler dans la salle de bain à écouter le sèche-cheveux.
Et j'ai envie de rester là, j'ai envie de rentrer à la maison, j'ai envie d'être malade et qu'on m'aime d'être malade, qu'on me sourie et qu'on fasse si bien de m'oublier. J'ai envie d'être triste et d'être heureux d'être triste. J'ai envie d'être heureux et d'être enfin là et pas là et j'ai envie de cette fille assise en face de moi et de me foutre d'avoir envie de cette fille et d'être content de m'en foutre. J'ai envie de cogner sec et j'ai envie d'avoir peur de prendre des coups. J'ai envie d'avoir des chiens sur moi, une meute. J'ai envie de savoir vers quoi être et comment être où.














Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire