12.28.2010

histoire de signification

On pourrait imaginer que penser sur la signification et y accorder du temps reviendrait à branler des nouilles dans le sens où cela n'aurait aucun intérêt par rapport à nos problèmes quotidiens, n'aurait aucune espèce d'incidence politique ou sociale, ne servirait en somme dans le sens utilitariste que nécessite le monde actuel à rien.
Je crois qu'il n'en est rien. Et je crois, bien au contraire.
Je ne ratiboiserai pas le champs éculé de nos possibilités effroyables de communication actuelles, ni le fait que nous avons plus de faciliter à nous y complaire de manière distanciée.
La communication est la nécessité-base de la vie en société, de la vie sociale en général quelque soit la taille du groupe et la signification du "mot", de la phrase P, de la phrase complexe hors du langage non-verbal la détermination même du message, de la matière de la communication.
Disons que pour s'entendre il faut pouvoir se comprendre et ce n'est pas une mince affaire.
Je parlais de pomme dans un envoi précédant, je reviendrai à cette pomme pour l'étendre et la trancher.

Pour l'instant je ne sais rien, je me demande, j'essaie d'isoler.
Un émetteur, un récepteur, un message (simple).
Une référence. Ou plusieurs. Celle qui image ce que veut dire l'émetteur, celle que le récepteur interprète et une sorte de référence 0, celle qui engloberait la signification totale d'un terme, c'est-à-dire, tout ce que pourrait signifier un "mot".
On pourrait se dire qu'il ne devrait y avoir que la référence 0, qu'il ne pourrait pas y avoir de référence disons 1 et 1'. Ou plutôt que quelque soit la référence émise par E et reçue par R elles seraient de toute manière englobée dans la référence 0.
Alors il faudrait réfléchir à ce qu'est une référence, comment elle se représente en nous. Ma pomme n'est pas ta pomme même si nous nous accordons globalement sur ce qu'est une pomme. On parlerait ainsi de représentation de la référence. Dans ce cas-là, puisque la représentation que je me fais de quelque chose est forcement différente de n'importe quelle autre représentation de cette chose (je pense qu'elle est verte, tu penses qu'elle est rouge (quelle nuances?), il pense qu'elle est encore sur l'arbre, elle pense qu'elle est sur un plateau, etc etc...), nous pouvons parler de représentation 1 pour l'émetteur et de représentation 1' pour le récepteur.
On peut toujours réfléchir à la possibilité que la signification dépasse le sujet, soit hors de lui. Mais c'est un point de vue qui me dérange, parce que je ne pense pas que la question de la signification soit complètement séparée de la question de la représentation puisque la représentation que je me fais d'un objet concret dans une phrase simple que l'on considérerait comme vraie est déterminante dans le message que je cherche à transmettre. Et qu'une des problématique de la transmission d'information réside dans l'impossibilité de communier les représentation que l'on se fait de cet objet.
Bien entendu l'extension de la phrase P et les notions abstraites sont des complications en plus.

Je reviendrai à tout cela évidemment avec d'autres références/textes. Mais disons que ce pré-texte représente un énième point de départ...

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