7.27.2012

Cérémonie d'ouverture des JO, commentaire live et amoureux

C'est l'Europe crevante qui s'applique à montrer son déclin.

qui se chante sous Jérusalem en introduction d'un spectacle qui a entamé dans la Tamise le popisme des Pistols et des Clash, récupérés joyeusement et furtivement,
cela sent le décompte historique, qui nous témoignera la naissance du capitalisme et son double triomphant.
C'est bandant de voir la classe perdue des îles britanniques s'extasier devant le spectacle de la bite qui la baise,
bite qui épuise une vigueur qu'aucun viagra ne viendra sauver.

Je veux dire que l'histoire britannique continue et confine dans la chaîne de montage et l'automatisation le terme absolu de la vie réelle, véritable ou simplement possible et que nous assistons là, devant la vue des mineurs grimés, adorés par Boyle et soumis encore dans le trou du stade, dans la bouche infernale du spectacle et des commentateurs de TF1 qui soulignent le génie du concepteur de montrer le chaos sans niaiserie, au chant du cygne d'un système qui verra peut-être la Grèce profiter de ce détournement de l'Histoire, de cette perfection de l'Histoire parfaitement immédiatement réécrite devant nous et sans critique qu'un adoubement fretillant des journalistes accrédités, pour sortir d'une zone qui ne peut plus la supporter ou simplement se mettre en défaut de paiement.

Oui, semble-t-il, là, devant nous, Boyle montre, sans ambage et sans vergogne, le peuple le plus soumis de l'histoire de l'occident, le bon papa volontairement sacrifié et se sacrifiant du capitalisme, le tout dans une chorégraphie tout aussi simple et fonctionnelle que celle d'une téléréalité.


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