Il ne s'est rien passé le 11 septembre 2001

Je m'en fous du 11 septembre 2001.

Rien ne s'est arrêté pour moi ce jour là. Rien n'a commencé.
Et par-dessus tout, rien n'a changé.
Je vous renvoie aux livres d'histoires pas encore écrit.


Tout est sur internet.

Le chaos là.
La merde là.

Les Ceta là.

Ils ont commencé dans les années 80.
Puis dans les années 90.


Le cauchemar s'appelait Clinton. Entre autres. Bill. Pas Bush. Plutôt la femme de Bill. Celle que vous jouissez contre Trump.

L'Irak c'était déjà papa Bush. La gauche française privatisait plus que ce que la droite n'avait jamais rêvé de faire.



Et pour le reste du monde, le partage de la froide était abandonné au chiens de guerre locaux.



2001. Il ne s'est rien passé.



Le 27 juillet 2003, Cantat tua Trintignant.
C'est la date où devait se terminer la vague illusion que l'EZLN, les TAZ et nos restes disparates, minimes, jouissivement minables, nos réussites récupérées et une jeunesse qui valait encore vaguement la peine d'être vécue, cette jolie petite illusion est morte.







Toi, trouve ta date. Puis tes dates. Puis sois tes dates. Et fais de ta journée une date. Ratée. Pourrie. Jubilatoire. Décisive. On s'en fout.



Fais ta date.