10.18.2016

La grammaire est sexy/ Sois clair(e) et fais ce que tu veux.










La langue est un miroir.
 Celui d'un monde.
 Un monde du faux.
 Une idéologie d'un monde idéal. Un outil politique.
D'abord une structure. La structure d'un idéal. Une structure toujours trop vieille. Une grammaire d'un faux toujours trop vieux.

Un faux qui était faux.
Un faux qui l'est tant tellement plus. Un faux de la jouissance d'un monde qui pourrait devenir un juste.

Une idéologie quoi.
Une religion quoi.
Une grosse connerie quoi.


Dans cette structure du faux idéalisé, on utilise des mots dont on ne sait qu'à peine le sens, tant le sens n'existe pas. Tant il est mouvant. Tant il varie.

De ta bouche à mon esprit.
De l'image du mot de ta bouche, à l'image du mot de mon esprit.


Ta pomme n'est pas ma pomme. Ta pomme est rouge. Ma pomme est verte. La tienne dans ta main hier. La mienne dans une compote demain.


Ton rouge n'est pas le rouge tiré de mes yeux. Mon vert ne raconte pas ton vert.


Ton être, cet être là de l'appartenance, m'appartient différemment.


Toute grammaire ment.
Tout mot dit autre chose.
Fermez vos gueules.
Ou précisez.
Ou faîtes de la poésie.






















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