10.20.2016

Regarder











Je ne regarde plus les images que j'aime. Je passe sur elle. Je les regarde. Je les passe. Je ne regarde plus les images que j'aime.

Aujourd'hui. Je ne regarde plus. Je ne regarde plus rien. Plus vraiment rien.

J'aimais les images que j'aime. J'aime les images que j'aimais.

Je ne regarde plus les images que j'aime, parce que je regarde toutes les images. Et je ne regarde pas toutes les images parce je dois revenir aux images que j'aime.

Je ne lis plus les images. Je les lis trop vite. Je les lis dans un langage de l'image. Je connais mes sèmes de l'image. Je regarde le flux. Je regarde le fluide. Je regarde l'immédiat. Je regarde les images aussi évidentes que gâchées. Personne ne sait faire une image. Tout le monde ne fait que des images efficaces.

Je ne regarde plus les gens dans la rue. Je regarde tous les gens dans la rue. La différence est la différence neutralisée, la différence est mon même. Je regarde la différence du même. Je ne regarde plus la différence du même.

 Je ne me regard plus dans la glace. Je ne me suis jamais regardé dans la glace. Je me suis regardé dans la glace. Je l'autre. Et puis je suis le même; et puis en étant l'autre je suis le même. Et puis en étant le même je suis le même.

Je ne regarde plus les gens qui me regardent et je ne regarde plus les gens qui ne me regardent pas. Je les regarde tous.

Personne ne sait se faire une image. Tout le monde sait se faire une image.

Le monde efficace est un monde sans autre.

























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