4.26.2012

Elections de-ci de-là/ Viens joli mois de mai, viens donc...

Le joli mois de mai qui nous attire à lui ainsi, doucement, malgré le froid, la pluie par ici, le vent persistant, le rose dans le gris et les élections par-ci par-là.
On s'abreuve jusqu'à la nausée du 6 mai qu'on nous rabache depuis trop longtemps, mais surtout en l'isolant du reste ou plutôt en gondolant nos esprits de Francitude comme s'il n'y avait qu'eux.
Certes, ce n'est pas un poids maigre en Europe, ni dans le monde, un poids encore lourd et dont l'inertie l'écroule.

Le 6 mai. Il se déroulera en Grèce des élections législatives anticipées, probablement méchantes ces élections, en tout cas pour le bipartisme qui tient le pays depuis des décennies. On ne cherchera pas les sondages, ils oscillent et se trompent ou trompent et tendent à incliner, mais la matrice qui est en train de vendre le pays, qui le brade en fait, risque bien de se prendre une rouste. Au profit de qui?
De personne probablement. D'un partage entre partis d'extrême-gauche incapables de s'entendre, d'une extrême-droite ayant voté certains des plans de rigueur, d'une nouvelle extrême-droite plus virulente mais encore en gestation (l'Aube dorée).
Le XAOS donc. Je veux dire pour la Grèce, le statu quo ante crisis.

Puis le 13 mai, on vote en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
On pourrait s'en foutre, si ce n'était le Länder le plus peuplé d'Allemagne, contribuant à environ 22% de son PIB, frontalière de la Belgique et des Pays-bas,
en somme un Etat presque parfaitement viable en indépendance mais pas assez stupide pour la réclamer.
Un Länder-clé dans une Allemagne qui n'a pas d'autre choix en Europe que de mener la danse, une Allemagne-CDU qui va se faire des sueurs froides entre le résultat de la présidentielle en France, les législatives grecques et les élections de la Rhénanie-Westphalie.
Je me demande si les marchés financiers ne vont pas vriller et twister entre le 5 et le 15 mai.

Je n'ai aucunement les compétences pour dégrader des chiffres. Je laisse donc ce plaisir à mes amis statisticiens.
Je voulais simplement faire remarquer que le printemps s'annonce très chaud, l'été encore plus. On veut nous faire croire que la crise est stabilisée, relativement, que la gauche est un danger, mais pas autant que ça.
Je crois que nous n'avons pas conscience que nous n'avons encore rien vu.
En tout cas les marchés financiers vont vriller et twister entre le 5 et le 15 mai.

1 commentaire:

  1. Pour rappeler au français qu'il n'y a pas qu'eux en Europe le 6 mai et pour préciser que dans ce post, mea culpa, j'ai oublié (moi!) les élections en Serbie et pour ceux qui suivent un tant soit peu la situation entre autre au nord-Kosovo, de sentir de l'importance...

    RépondreSupprimer