1.10.2014

Masque vide/avant la critique

L'image est notre monde.
Enrobage, masque vide,
 là où,
sur la colonne qui supporte,
la main glisse et feule une réalité qui génère ce qui l'accouche.
Il y a-t-il un langage de l'image?

Un phonème dans l'image, un monème des images, des couples, une syntaxe dans la photographie seule, une grammaire.

 Est-ce que ce geste me dit toujours cette impression?
Est-ce que je fonctionne dans le geste proposé?

Est-ce que la multiplication de la même pute (ou du même con) dans cette gestuelle conditionne ma manière de te comprendre dans cette même gestuelle?

Est-ce que ce que je lis dans ce que tu me montres est l'image de ce que je veux y lire ou mon acclimatation à une lecture que je devrais comprendre sans toi?

Où est ma liberté dans ce que tu m'imposes de voir?

Est-ce que, puisque c'est, c'est réel? Est-ce que ce qui est réel est vrai?

Je ne peux plus rien voir sans considérer ce que je vois comme une image
et
pour me sauver de cette image
je dois la lire avec mes yeux à moi.
Ce qui est proposé, je l'accepte ou le transforme dans mon langage,
parce que,
dans la société actuelle,
je ne peux que gagner.
Il n'y a pas d'autres choix.

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