Dans
l’addition déjà, nous est sous-entendue la soustraction qui nous préservera de
l’ennui réel de l’autre, de l’existence comparée de l’autre, de l’épuisement
des intersections de l’autre, des achèvements de l’autre, qui nous protégera en
somme des possibilités destructrices de l’autre.
Aujourd’hui la soustraction
est la suite logique de l’addition comme l’addition est la nécessité induite
par le spectacle pour diffuser et partager nos manques, définir dans la
jalousie et l’écho concupiscent la marchandise d’autres à accumuler.
La
soustraction est la libération nécessaire de l’autre pour pouvoir, dans la
marchandise et la marchandise ultime et première que je suis, enfin se réaliser
et se réaliser sans entrave et ce, avant de se réadditionner pour se présenter
et se représenter et renvoyer en miroir, une conscience que l’on voudrait
individuelle mais qui n’a jamais été plus collective dans l’histoire de
l’humanité.
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