6.17.2014

l'addition


Dans l’addition déjà, nous est sous-entendue la soustraction qui nous préservera de l’ennui réel de l’autre, de l’existence comparée de l’autre, de l’épuisement des intersections de l’autre, des achèvements de l’autre, qui nous protégera en somme des possibilités destructrices de l’autre.

 Aujourd’hui la soustraction est la suite logique de l’addition comme l’addition est la nécessité induite par le spectacle pour diffuser et partager nos manques, définir dans la jalousie et l’écho concupiscent la marchandise d’autres à accumuler. 

La soustraction est la libération nécessaire de l’autre pour pouvoir, dans la marchandise et la marchandise ultime et première que je suis, enfin se réaliser et se réaliser sans entrave et ce, avant de se réadditionner pour se présenter et se représenter et renvoyer en miroir, une conscience que l’on voudrait individuelle mais qui n’a jamais été plus collective dans l’histoire de l’humanité.

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