5.07.2012

De l'urgence d'effondrer les anciens

Il ne semble pas y avoir de changement politique à proprement parler en occident, disons une balance, un tangage, un effet de roulis les premiers soirs, la tête et l'idéal ballotant, la nausée attendra.
Les grands partis qui se sont fondés et consolidés après-guerre et dans les trente glorieuses et qui se partagent les rênes en Europe depuis, sans réelle alternance ou dans l'alternance du même, représente une constante,
un état particulier d'une philosophie du statu quo marchand et spectaculaire.

L'enjeu de la gauche française EST celui de la droite, c'est-à-dire de la permanence du même, la confirmation de l'identique, le léger théâtre de légères augmentations qui seront tamisées par de légères compensations
et la joie immense de la Bastille est la même que celle des sans-culotte de 89, qui n'en ont pas eu une en plus (pour ceux qui gardèrent leurs têtes).
Le passage de témoin était salutairement nécessaire pour éviter justement que quelque chose puisse changer
et que Sarkozy ait au final, fait tout ce qu'il pouvait pour ne pas être élu (et son score est ainsi assez extraordinaire, je dirais même victorieux d'un certain côté) est une triste lumière de la seule contradiction ou réaction que la sous-éducation massive de la société a su réaliser, je veux signifier, la force latente et étendante du néo-fascisme.

Même les bourses ne dévissent pas réellement et si elles le font, ce ne sera pas vis-à-vis de la France, mais parce que la Grèce aura enfin décidé de ne pas rembourser (sous la bannière rouge ou l'influence néo-nazie?).
Qui joue avec le feu?
Ceux qui ont un intérêt particulier à voir l'Europe désunie et uniquement considérée comme un grand terrain de jeu commercial.
Ceux qui poussent les esprits à se liquéfier suffisamment pour être consommo-compatible sans pour autant glisser vers les aubes dorées des bottes claires sur les avenues marchandes.
Nos fascismes sont vastes,
parce qu'on communautarise au délire,
on compartimente pour sécanter les risques, persuadé que tout ce qui est séparé est gérable, conditionnable
drôle de pari...


De necessitatis novum partes


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