5.20.2012

Sur "Shame" de Steve Mc Queen/4 Conclusion ou nouvelle 21/ La lumière polaire

C'est un visage crispé, tendu sur lui-même quel que soit le corps qui gigue, les corps utilisés, leurs sexes ou leurs histoires, toujours un visage crispé sur lui-même dans l'étendue d'un temps qui s'efface sous son désir.
L'entraide est un point de vue.
Mon égoïsme point à point avec celui de quelqu'un d'autre.
Quelle vérité?
On parlait de vérité.
Celle partagée en est une abandonnée.
La vérité partagée est une vérité qui se sépare.

L'image est un miroir parfait.

L'image créée est le miroir idéal.
L'image donnée, prise est un miroir de seconde main.

L'image créée est une fondation dense et lointaine de la frustration et de la joie d'être qui la supervise.

L'image donnée est un mouroir d'imaginaire, un succédané mais suffisant,
parfaitement adapté à l'absence de temps de la vie moderne et aux besoins de la vie moderne spectaculaire.

Lascaut est le partage et la séparation, la pièce jointe, la honte de l'enfance lâchée. Notre victoire éclatante, le bonheur d'être, toutes les extensions du marasme, la force du monde contre lui-même, la vraie puissance qui se révèle,
l'image
qu'on adore
ou
qu'on abhorre
le christ caché avant d'être révélé
les interdits constants dans les autres systèmes organisés de la pensée absente.

Dans la pensée présente, l'image est un soleil sans fin, un nuit permanente.
Le reste est un pathos inepte que l'on doit taire.



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