On s'étale en spirale
on laisse passer les trains
des batraciens
et des comtesses légères
Parfois on regagne les limbes
cultiver notre jardin
tandis qu'ils s'illusionnent
somnifères et baratins
Et dans le regard
de tous ces singes cyniques
je vois briller la mare
de l'ornière bucolique
Mon corps s'est perdu
dans une moustiquaire
mon âme s'en est allée
faucher la lumière
Vous, les passantes
qui ne m'indifférez pas
veuillez circuler
entre mes dix doigts
Et le regard
de tous les singes cyniques
me fait larguer les amarres
vers l'ornière bucolique
On suppose notre liberté
on nous dit des choses
celles qu'on voudrait entendre
fallacieuses métamorphoses
Alors nous on s'écarte
des maîtres de jeu en tout genre
pour s'estomper en musique lente
On balance les ferds
de tous les colloques cyniques
paisible image nénuphare
dans notre ornière bucolique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire