1.04.2016

Etat d'urgence (le rêve fascisant de l'Europe)/1




























Chaque groupe, chaque structure, du micro (le couple) au macro (l'Etat) cherche à être l'image la plus parfaite de l'unité et le piroir le plus profond de l'unité idéal.

Mirage et mythologie de l'individu conscient. L'irréaliste et l'irréalisable se déplacent et s'éloignent en s'augmentant jusqu'au mirage total de dieu.

Chaque dépassement, chacune des augmentation que l'individu s'offre et s'impose à lui-même sont les même renoncements, l'augmentation et l'accumulation des mêmes abandons. Dans et par les codes qui se rêvent en idées et se concrétisent en loi.

Tendre au reflet de l'un, de l'individu magnifié que nous ne seront jamais tant que nous serons sûrs de ne jamais pouvoir l'être.

 La projection dans le couple puis dans le mouvement puis dans le parti puis dans la nation puis dans dieu devient l'image de l'image de l'image de l'image et, cette profondeur que l'on cherche à extraire des textes de lois et des livres saints n'est qu'une triste éloge de la fuite et l'acceptation de l'abandon dans l'illusion de l'illusion de l'illusion de l'illusion.


Ce cinéma que l'on se donne. Cet infini. Ce ciel. Ou cette république.

Alors mort aux idées et aux idéaux. Mort aux mirages. Mort aux images. S'il est d'être faible ou médiocre ou pauvre ou rance, soyons-le, en conscience et soyons-le seul.




















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