C'est sensible. Il y a un goût. Et puis le retour
La gouille assise que le verre clair l'on regarde
en imaginant des lacs et les coulées de torrent
coincé entre deux rues pour que les midis s'attardent
En vrille ça vient et, doux en soi, se sise
Des images qui nous mouillent et le pénible qui s'arrange
Quand les flaques nordent pour des phrases plus concises
Quand tu tiens comme une grue que les passants dérangent
Tu connais bien ça, les phalanges de coeurs sourds
On refait la Grande rue et pis, ça meurt
Couché sur la route ou là-haut, dans l'arrière-cour
mais les terribles se digèrent et on creuse et on fouille
Et on ressasse dans les terres l'engrais des beaux jours
Et les yeux qui nous brûlent qu'enfin rien ne souille
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