D'autres personnes pour d'autres chemins.
Toutes les questions qui commencent par un conditionnel passé n'ont pas de sens. Tout ce qui aurait pu être possible ne l'était pas.
Ce qui est possible est ce qui est. La possibilité n'a qu'un présent, la possibilité n'est qu'au présent.
De même, toutes les questions qui commencent par un conditionnel n'ont pas de sens, ce qui sera, sera. Et ce que nous faisons là,
le plus infime geste ne fait qu'ouvrir des chaînes.
Et toute notre vie s'étend entre le "déjà" et le "pas encore".
L'ici libère l'ailleurs.
Celui de l'avant qui doit être notre joie puisqu'il n'est plus qu'à relire et l'après qui ne peut être que senti, le passé qui n'est qu'un poème à réinterpréter et l'avenir qui est une nuit à craindre ou à jouer.
La seconde du choix, c'est l'écho des conséquences et l'enceinte qui nous contraint et les portes que l'on créera.
La seconde du choix c'est la seule éternité qui est le mouvement, toujours, du rien au rien. Le vide ne se perd qu'en vide et ne se transforme qu'en vide.
L'action n'est qu'un vide un peu plus plein de lui-même.
C'est l'illusion du remplissage qui génère la nécessité de la société de l'accumulation, la génèse artificielle de l'angoisse, l'abondance de besoins nouveaux.
Alors qu'il n'y a qu'une qualité du silence, jamais de quantité.
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