10.09.2014

Nouvelle 34/ L'oeil lent

Il y a le spectre, pour écrire la lumière, le champs dense et dans l'éclair, le sillon et dans nous, des plis ouverts et des plis d'amour et dans un bus qu'on monte des banquettes vides.

Le tissu est vieux, hexagones répétés et étirés, Rennes se rapprochant de Marseille, loin Bordeaux de Lyon, les trois couleurs d'une soirée chaude et fatiguée;
En vis-à-vis, elles attendent la forme qu'elles épousent de colonnes saines et de lignes courbes pour calciner les points, les chutes, les variations de nos os d'ondes et les histoires transportées en perles, la chaleur d'un chalet de bois cuit, un restreint de lisse et les visages à errer dans les noeuds et l'ennui ou la plaine alors, à la porte d'une ferme rose et sans bêtes, le sérail d'un monde d'or, la floréal en friche de mots, leur latence, un arrêt vers un autre dans les filées des diodes bleues silencieuses qui nient les gens des voies qu'elle transpercent, le tendu à l'affaire, les encognures rougies, strillées, tissées qui escaladent en se brisant les arêtes où s'enferment tous les vents de vie.
Trappes diurnes laissées à l'abri des ors dans les fallots frêles et scindés, des étincelles de crasse vive dans les bordures à nuques, pellicules de tous les retours, bioscopes des après-aubes dans l'entasse et la serre et le reflux de peaux, cuivres, plâtres, grains de blafards décorés et carences des repos, alanguis sur quelques traces dans le défilé contraint de tant de câbles.

Ce sont vos voyages. Ce sont vos bus. Ce sont les oeils lents, l'exercice de l'oeil lent.

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