10.01.2014

Le Défilé Chanel/ Mmmmmmhhhh!

Des images en fond, le Haussmann qui tranchait dans les rues des passages pour les soldats et que les touristes américains et japonais et.. et... trouvent si charming en les prenant, ces façades, en photo pour rien que prendre, et des passages de chairs d'idéal, des talons comme des bruits de bottes, des chairs sans chair qui passent en couches de teints sous leur blafard, l'überwoman.

Le défilé Chanel mouille dans les bras tendus d'I-phone d'une foule qui comme toute foule s'adore et s'adore se voir être et se savoir être et se partager de savoir être, le bras tendu d'I-phone qui piquent, prennent, râclent des images d'images d'images qui marchent en souriant sans savoir tellement pourquoi pour une classe bandée, la joyeuse et les bruits des talons comme des bottes sur des images projetées d'avenues faites pour les soldats.

Elles brandissent là des slogans qu'elles ne comprennent même pas, sinon elles ne seraient pas là,
réductions de la femme à une joie branlante, branlée d'un idéal de l'image, rachitique.


Rachitique(s).

Bruit de talons comme de bottes.

Bras tendus d'I-phone de spectateurs qui ne sont plus capables que de regarder l'image de ce qui est devant eux.

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