1.29.2015

Houellebecq est un peq/ Vive le monde!

Bon, c'est un constat. Notre monde occidental est bien fatigué.

Fatigué de vouloir avoir à la place de vouloir être
et
de vouloir être à la place d'être.

Il ne suffisait pas d'avoir tué dieu, il aurait fallu encore et encore remettre de la terre sur sa tombe toujours trop fraîche.
Seules les féministes savaient encore le travail à perdurer pour nous achever nous, hommes, dans nos phallocraties, même inconscientes.

Je ne suis pas un athée de comptoire. Je ne suis pas un Houellebecq lassé, geignard, faible,
je suis un beau vivant de l'Ici et du Maintenant

Je me fous de savoir si dieu existe ou pas.

Partons du principe qu'il ou qu'elle existe, cela nous évitera de gloser et de perdre du temps,
le reste est simple, le là est simple,

Je n'en veux pas.

Je n'en ai pas besoin.

Je n'ai pas à devoir tuer deux pères, je suis sans père, je suis moi, Mathias Domahidy, adulte et voulant et assumant l'être, je suis là et seul au monde et heureux de cette solitude.

Je suis là sans ailleurs et sans vie après, j'ai résolu le problème de ma propre mort, je n'ai pas peur, je marche et m'ennuie apaisé de vos délires.

Les points communs entre les religions du livre et l'athéisme matérialiste, ce sont le meurtre, le viol, l'inceste, le vol, la peur et la nuit.

Ce que la religion a séparé, le matérialisme à tenter de l'oublier dans et par la marchandise et la marchandise ultime qu'est devenu l'homme.

Les deux pensées se sont livré une guerre qu'elles croyaient à mort, mais, les mots, les corps, les idées étaient les mêmes.

Je ne veux pas de réponses, je veux des questions, pas de solution mais du doute, pas de hasard mais des concours de circonstances.

Je veux être seul. Je veux avoir peur. Je veux que la totalité de mes possibilités soit là, dans ce monde, ici et uniquement dans ce monde.

Les croyants sont des petits enfants terrorisés. Ils méritent la compassion ou la pitié. Ils méritent les contes, mais les contes explicités. Ils méritent la peur, le doute,
ils méritent le courage



Soumission.



Va chier. Je mourrai comme je meurs tous les jours, dans la joie, la joie, la plus pure et belle joie de la peur, de l'inconnu, la joie du rien, du vide, de la totalité.


Mort à dieu et à allah, mort aux idéologies, mort à la marchandise, mort à la société du spectacle,


Vive la joie
Vive le monde




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