1.19.2015

Urbicande/ Les territoires en laisse










Urbicande.
Les cris, la laisse dansée, lassée, laissée vague, presque longue, à l'usure ton joli collier, on mettra la ligne, les lignes, nos lignes en valeurs où confinés, on riait et j'étais devenu si perdu de tant d'herbes et qu'il ne fallait mieux rien dire et que je n'arrivais plus à suivre quoi que ce soit, racontez-moi encore les histoires et les dialogues et tous les mots que j'ai fumé et que j'ai oublié.
Totalement.


Urbicande. Le cri. La terre, l'acnée, l'humus, les après-midi, les plaques sur les bras et les paupières arrachées, des éclats de rire, des oublis, une ligne, la ligne, confinée, l'embuée, les matins clairs, le brouillard des matins clairs, les wagons fumeurs, les quais qui attendaient les wagons fumeurs, Urbicande, totalement.



Basukiste à jamais, traîne de trime, les lattes, la coulée des sols, les triques, les lignes, la défile, les zones transitoires, l'obscure encore, l'aube à peine, défoncée, les descentes d'asphalte, les sacs, les jolies et la tête enfermée, totalement, j'ai oublié, j'ai oublié, j'ai oublié. Totalement.


Les plaques, je m'aligne dessus, je les suis, je les lis, je m'y coule, je connais, je me sais, je me continue, je veux voir, je veux m'être, je plaque, je cogne, j'herbe, j'oublie, les mots, toujours en retard, je réagis toujours en retard, j'ai 16 ans, je vis en urbicande.
















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