11.05.2015

Tout se recycle sauf la Coke (pour le reste il y a Hanouna)



















Il y a toujours ces boucles et ces boucles de boucles et ces gens qui regardent et attendent et prennent et regardent et rient et attendent les boucles là et les boucles suivantes et les boucles passées, en laissant, lâchant, vendant, revendant, donnant, prêtant les boucles d'avant, les boucles d'avant les boucles d'avant. Toutes ces choses qui sont, qui étaient, qui viennent et reviennent et qui viennent et reviennent et sont et étaient dans les yeux, pour les yeux ou dans les oreilles ou pour les oreilles et pour les mains et avec les mains et dans les mains et bientôt piur le nez et dans le nez même si la coke ne se recycle pas encore. Ces choses qui sont devenus des boucles de choses et qui reviennent parfois de loin ou qui viennent de loin, retournées et remises et repassées en boucle, recyclées et recyclées dans un recyclage du recyclage (sauf la coke, entre autre), en attendant un nouveau qui devrait mais devra en fait, être plus brûlant que le nouveau d'avant et plus créatifs et plus créateur pour le nouveau suivant qui sera toujours entre un boucle ou des boucles d'ancien.


Il/elle me disait qu'il/elle ne supportait plus y depuis x temps, x années, x mois. Elle/il me disent depuis x années, x mois qu'elle/il ne supporte plus y depuis x années, x mois, que c'est toujours la même chose depuis x années, x mois que c'était déjà la même chose il y a x années, x mois, qu'il y avait beau dire mais que depuis x années, x mois, y ne comprenait rien, décidemment rien et moi, j'écoutais peuis x années, x mois ces choses, ces mots, ces plaintes, ces critiques, ces ressentis, ces ressentiments qui lui/elle devait absorber et avec lesquels il/elle devait vivre, choses, mots, plaintes, ressentis, ressentiments que lui/elle semblait découvrir depuis x années, x mois ou semblait redécouvrir depuis x années, x mois et qu'en gros, y faisait bien chier depuis x années, x mois. Et lorsqu'un jour, j'ai décidé de ne plus être là, physiquement là ou par mail ou par téléphone, de partir ou simplement de ne pas répondre ou de ne simplement plus venir, me déplacer, être présent, de ne plus répondre pas même d'un hochement de tête compréhensif, que j'ai arrêté de m'arrêté un instant ou un moment plus ou moins long pour penser, y penser, y réfléchir et proposer quelque chose, de tracer des traces, de présenter des causes et de descendre vers des évezntualités, des possibles, des choses en fait, plus ou moins simple à faire, du moins, plus ou moins simple à réaliser, à comprendre et à intégrer, elle/il m'a demandé ce qu'il se passait avec moi, pourquoi, tout d'un coup, je devenais si absent, si négligé ou si hautain ou si froid ou si insensible, si ailleurs et si peu concerné et slaud alors et alors enculé, parce qu'il n'y a qu'un enculé pour arrêter du jour au lendemain d'être là alors que y m'a encore dit que z.


Le fait que depuis x années, x mois, je n'ai pas cessé de considérer le problème comme un problème, de l'écouter come un problème et pas n'importe quel problème un NOUVEAU problème et pas une énième émanation du même problème, un énième fois la même histoire qui, depuis le début souvent et même parfois avant même le début appelait une réaction qui est devenue la même réaction ou des dégradés, les déclinaisons de la même réaction ou des mêmes options de réaction et qu'aucune des propositions, des options, des réactions proposées n'avaient été prises en compte, considérées, envisagées, juste écoutées et acceptées poliment, mais jamais tenues comme une possibilité à tenter, ce fait-là, venant parfois d'un il ou d'une elle qui se la jouait militant, qui se la jouait détaché, qui se la jouait radical, qui se la jouait critique, qui se la jouait "on ne me l'a fait pas", qui se la jouait "ahhh le monde de papa/maman", qui se la jouait "ahhhh la pensée bourgeoise", qui se la jouait simplement parce que se la jouer était le début et la fin de leur compétence, ce fait-là dénotait en fin de compte une paresse pusillanime, un amour du confort et du confort de classe et une manière simple de me pourrir le temps en vivant, sans effort particulier, une tragédie à leur échelle, une tragédie propre à la classe qu'ils avaient choisi en la niant.


Ce ne sont donc, ni x ni y le problème et ni x ni y l'inconnue. Le problème c'est lui/elle, c'est-à-dire, le connu, ce qui est connu et ce, dans une sitation connue et plus que connue et ce, non pas parce que lui ou elle, le connu ne m'ont pas écouté, moi, l'autre connu du truc mais parce que ni l'envie, ni le courage de tenter quelque chose, d'essayer de résoudre le problème n'existe nulle part. Le problème n'est pas le problème.


Le Capitalisme n'est ni le problème, ni la solution comme le marxisme n'est ni le problème ni la solution comme aucune des religions ou quelconque délire en -isme n'est le problème ni la solution. La prise de conscience elle-même n'est ni le problème ni la solution. Elle, elle est au pire un possible qui peut devenir une étape ou un palier. Le problème et la solution c'est d'abord de commencer. Mais même cela n'est qu'une étape ou un palier. Le problème et la solution, ensuite, c'est de continuer et le courage de l'un comme le courage de l'autre. Même si, à nouveau, il ne s'agit que d'une étape ou d'un palier.



La question qui n'est ni le problème, ni la solution mais qui est également le problème et la solution, c'est le courage. Cet inconnu et sa fidélité. Celle de poursuivre.






Pour le reste il y a Cyril Hanouna.



































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