3.09.2012

nouvelle/10 je ne veux pas perdre

La quiétude. Dans le terme.
Un mot. Et pour lui le changement permanent fût l'arrêt-même du temps. Ou son étirement.
Transformer dans son heure les mouvements, les multiplié, déplacer l'espace, pour ne rien y faire ou y faire la même chose.
Le temps n'était plus qu'une question d'espace à mouvoir. Il évitait les lieux connus, trop sus, il ne revenait pas ou rarement, il mutait les rues, ce créait de nouveau isoloir où s'asseoir, regarder, boire, debout, observant.
Il trafiquait ses transports, tantôt à pied, tantôt en métro, en bus. Il décalait les rues, en parallèle, puis en perpendiculaire,
il créait consciencieusement des souvenirs trop nombreux, il étendait sa vie dans un identique nombre d'heures. Il rencontrait par intermittence, il s'arrêtait plus ou moins longuement, il définissait la perspective d'une relation, non pour qu'elle dure, mais pour qu'elle existe et disparaisse.
Il concevait l'autre comme un point ou une durée,
un intervalle.
Il se foutait méthodiquement des conséquences. Il les prenait uniquement pour des résidus de vie.
Il se forgeait. Et chaque coup sur sa route était une déviance et chaque détour était un nouveau plein dans sa zone.
L'entoure était un ustencile pour allonger sa vie.
Cette illusion était consciente et voulue. Il connaissait le secret et sa révélation. Il était le maître.

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