9.04.2014

Haïku de route/5 - Mon oncle

Un deuxième douche pour enlever la ville, mon cousin dans le hall vers les corn-flakes qui nous attend. Ma parano des premiers jours met le cadenas sur la valise que je cache sous l'évier. Tellement inutile. Une voix de contre maintenant, amassée sur le balcon. Inglewood sans bois que les palmiers éparses, quelle belle voix, les bougainvilliers, le reste en rose et violet, les enseignes, la ville colorée pour 2jours ou 20 ans, ni plus, ni moins, rien entre, la ville des anges, la ville sans pitié, la ville racée et sans pitié. Les points s'approchent encore, les points s'étirent, s'écartent.


Oncle Jo. Comment dire quand vingt ans après on vient dire bonjour comme adieu? Je n'ai pas oublié, à la fenêtre, par la vitre de la voiture de mon cousin, l'homme debout, au sommet de la colline de Redondo et après, l'adieu à deux bras, comme papa, devant la maison. Le vin de Balaton, les Tuc's et le fromage, les toiles, les livres et ce tissu, comme chez nous d'avant. La cuisine d'un vieux gaz à cuire comme on peut, le manque d'appétit.

Mais ce sont des yeux parce qu'il n'y a qu'eux pour prendre et rentrer ou retourner ou faire dans les images revenir tous les restes. On se regarde. toutes les pluies et tous les beaux temps suffisent. Je monte derrière, on descend la colline, le drapeau gigantesque, qu'est-ce que tu es venu faire ici? Au restaurant chinois, je sors parfois fumer et le mystère du biscuit m'a dit, cheerful company and a merry time are ahead for you.

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