9.22.2014

Je crée un parti politique 2/ Sarkozy est mon ami

C'est fantastique de constater qu'à peine deux semaines après avoir publié ici-même un post posant les bases de ce que je crois devoir être l'avenir de la politique (je n'ai rien inventé, c'est l'air du temps comme on dit),
on entend le brave Nicolas nous parler d'en finir avec les divisons partisanes, de rassembler, de sortir des clivages, faire rimer centre et gauche, libéral avec écologie, hier soir, 21 septembre sur France 2, lors du journal télévisé.

Bien entendu ce n'est pas de m'avoir lu qui lui a mis une puce dans l'oreille, il est assez écouté comme cela et c'est un joli affinage démagogique pour faire écho à l'UMPS de Marine et de Bayrou, mais c'est assez révélateur d'entendre un cacique de l'ENA et un jubilant du monde des affaires se sortir d'un échec dans la création d'un fond d'investissement en posant dans le blabla politiqueux une réalité qui sera, un jour et existera, hors de lui si possible.

Mais alors que lui propose et nous verrons ce qu'il restera de vrai dans la réalité, une descente dans les partis pour y acheter une idéologie qui le consacrera en chef, un plongeon de son égo dans son désir et ses manques, plongeon dans le même pour touiller du même et refaire du même avec les mêmes,
ce que je proposais, c'était au contraire, de sortir de ces mêmes et de ce même pour recréer un langage de la polis à l'aulne non pas du réel ou de la réalité fantasmée mais des réels existant et concevoir un dialogue critique afin de poser les bases de nombreux nouveaux partis,

c'est-à-dire de nombreux nouveaux points de vues qui se baseraient non sur la sortie de quelques ENA ou sur l'expérience des "affaires" de toutes républiques, non sur l'expérience associative ou pas seulement mais sur un rapport des concrets (sociologie, économie, architecture, agriculture, physique, histoire, linguistique, ...),

je m'en fous des orientations de ces nouveaux partis, l'important est qu'il ne soit ni créer par une pseudo-élite faite pour gouverner ou issu bancalement de la société civile, mais qu'ils se créent sur la connaissance et donc sur le doute, sur la science et donc sur la recherche, sur la statistique et non sur les sondages.

Ni élitisme, ni populisme. De la piratrie.


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