12.17.2015

L'île/ Manifeste pour un manifeste
























C'est ainsi que nous laisserons aux rêveurs des idées, aux boiteux vaniteux, aux grands mots des petits fonds, aux tristes âmes des canapés, aux légions de l'ire virtuel, aux érectiles prosélytes,


la joie et la peine de sauver leurs mondes ou de se souder en milliards.




C'est ainsi que nous laissons aux petits dieux et avins des verts pâturages, le loisir de leurs commandements et des lois taillées dans le titane, nous montons des dogmes à violer pour poser, présent après présent, nos courages de continuer et oscillons dans la vie, les valeurs que les petits maîtres litanisent pour toutes les éternités qui n'adviendront jamais, alors que les nôtres se composent dans nos sociétés de cordes et de techno.



Nous ne voulons pas sauver le monde parce que ce monde n'est pas à sauver. Que ceux et celles qui l'aime tant, en s'y complaisant et en s'y plaignant en jouissent et s'y finissent. 


Nous ne voulons pas être une masse, juste un ensemble à survivre dans la joie.



Nous ne sommes pas l'éther des communautés que l'on quitte pour fonder une société. Nous voulons être l'unique qui se partage et non le tout auquel se soumettre. Aucun des -ismes n'englobe notre mouvement, justement parce qu'il est en mouvement.



Nous partons. Personne n'a besoin de nous.


























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