12.17.2015

L'île/ Ni féminin ni masculin ni neutre
























"Cette ville avait quelque chose de féminin,...." / "avec cette coupe si masculine, elle...."/ son string lui conférait une démarche toute féminine/masculine, ..."

Il y a encore un certain nombre d'écrivains, de cinéastes, de paroliers qui pensent que quelque chose est masculin et que quelque chose est féminin. Les plus courageux ou courageuse osent utiliser le terme "neutre".

Tous ces sexistes qui font les chiens ou les mièvres, qui rampent ou rauquent, râlent , tâtent ou crachent, caressent et clivent ont oublié de passer les ans, les siècles, les heures, la connaissance et cette descente dans l'autre, et ce creux fait en soi qui effacent et éclairent comme un back-up, cette distinction que l'on nous à former à être et que nous ne sommes tant pas.

 J'ai une chatte de mâle et tu as une queue tendue de girl. Et nous n'avons ni queue ni chatte et nous n'avons que ça. Et des secondes de ci et des secondes de ça.

Le mièvre et le miel sont aussi rances que l'abject, le bête et le bas.

Il n'est pas que nous sommes tout ou que nous ne sommes rien, que nous sommes un temps ci ou un temps ça, que nous sommes les gris des primaires. Il est que nous sommes individuellement autre chose. Et nous sommes une autre chose en changement permanent.


Aime-moi aujourd'hui, tu ne sais pas qui je serai demain.
Hais-moi là ce que tu m'aimeras demain.

L'amour ou l'amitié n'est que l'attention que nous avons à nous adapter au compromis que nous sommes et au compromis que l'autre susurre sans cesse.





























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